( 645 ) ־ » 2° Des mélasses exceptionnellement riches en chlorure de potassium peuvent, dans certaines conditions, fournir des sucres de troisième cristallisation, de composition très-différente de celle du sucre ordinaire de troisième jet. Ces sucres peuvent contenir notamment des proportions considérables de sucrate de chlorure de potassium isomorphe avec le sucre de canne. » 3° La méthode d'incinération des sucres avec addition d’acide sulfurique, généralement adoptée aujourd’hui, donne un poids de cendres supérieur au poids des cendres réelles des sucres bruts. La différence est d’autant plus grande que ces cendres sont plus riches en sel de soude et carbonates alcalins. » 4°־ Les cendres des sucres bruts de troisième jet du Nord dont il est question dans ce travail représentent très-sensiblement les trois quarts du poids des sels existant dans ces sucres. » chimie agricole.—• Observations sur la composition des guanos, sur les altérations quils subissent et sur l'origine probable des phosphates fossiles de la région du Lot; par M. A. Baudrimont. (Extrait.) « Lorsqu’un guano est abandonné à lui-même dans une région où il y a des pluies, il subit plusieurs altérations successives : i° le carbonate d’ammoniaque disparaît, l’azote diminue et l’odeur devient moins forte; 2° l’azote disparaît presque entièrement; à peine en retrouve-t-on un centième. On a alors des guanos formés essentiellement de phosphate tricalcaire, dont la quantité a relativement augmenté et dont la matière organique a aussi, par suite, relativement diminué. » On a souvent rencontré dans les guanos du Pérou des nodules blancs qui répandaient une forte odeur ammoniacale, due à la présence du carbonate d’ammoniaque, et, de plus, du phosphate calcaire. Dans les guanos de Bolivie, on a aussi trouvé des nodules ou plutôt des concrétions. Ces concrétions, après avoir été.lavées, sont blanches, inodores, ne contiennent pas de matière organique et sont en grande partie formées de phosphate de chaux. Ou bien elles sont compactes, ou bien elles sont formées de petits nodules agrégés les uns avec les autres. Sous cette dernière forme, elles ressemblent tellement à certaines apatites de la région du Lot qu’il est fort difficile de les en distinguer; seulement elles sont moins denses et par suite poreuses, résultat qui est dû à la perte des matières d’origine organique