( 641 dans Veau froide, peu solubles dans !,eau bouillante. L’alcool à 4o degrés la dissout faiblement à froid, en assez grande quantité à chaud. Chauffée au bain d'huile dans un tube à essai, elle commence à se décomposer vers la température de 160 degrés ; en même temps une faible partie du produit non altéré se sublime et se dépose sur les parois froides du tube en fines aiguilles blanches et soyeuses. Chauffée sur une lame de platine, la chloracétylurée fond et dégage des vapeurs blanches. L’acide nitrique fumant l’attaque à la température ordinaire avec dégagement de produits gazeux, parmi lesquels j’ai constaté la présence de l’acide carbonique. L’acide azotique concentré la dissout très-peu à froid, en plus grande quantité à chaud, sans qu’il y ait décomposition. Il en est de même des acides sulfurique, chlorhydrique et acétique. » La chloracétylurée n’est précipitée ni par le nitrate mercureux ni par l’azotate d’argent. » Lorsqu’on fait réagir l’hydrogène naissant sur la chloracétylurée, au lieu d’obtenir de l’acétylurée et de l’acide chlorhydrique, comme l’indiquerait l’équation suivante : ...CO״ . ) H) h \ co" (C2H2C10)׳H Az2-H = n 1 |4-(C2H3Oyn H2 C1} H2 on obtient un composé cristallisable très-soluble dans l’eau froide. N’ayant pas encore à ma disposition une.quantité suffisante de ce nouveau produit, il m’a été impossible d’en faire l’analyse. )> L’analyse de la chloracétylurée a donné les résultats suivants : Calculé ( C3 H5 Cl 0*Az* ). Carbone...*,.... 26,37 27,01 26,52 Hydrogène...... 3,66 3,87 3,69 Chlore......... 26,00 25,99 25,46 Azote.......... 20,5i 20,11 20,63 Oxygène........ 23,46 » » » Lorsqu’on place sur l’extrémité de la langue une petite parcelle de chloracétylurée (environ \ milligramme), on n’accuse aucune sensation particulière; mais bientôt, au bout de deux à trois minutes, on éprouve dans le larynx une saveur brûlante accompagnée d’une douleur très-vive et une gêne assez sensible de la respiration. Ces symptômes disparaissent ordinairement au bout d’une heure. C.R., i873, icr Semestre. (T.LXXVI, № 10.) ^2