( 634 ) sant, forment la photosphère et non pas la chromosphère, ni les protubérances hydrogénées. Plus loin, à la page 1667, il ajoute : « Ces tourbillons exercent dans le sens de l’axe une aspiration d’autant plus puissante que la gyration est plus rapide à l’intérieur.... Cette aspiration s’exerçant sur les couches froides qui surmontent la photosphère, introduira donc, dans l’axe du tourbillon, un mélange de gaz et de matériaux refroidis jusqu’à une certaine profondeur. » » Donc les matériaux de la chromosphère seront introduits dans la cavité . des taches, dans le sens de l’axe du tourbillon, jusque vers le fond de la tache même. » Enfin, à la page 1669, M. Faye dit encore : « Je me suis demandé souvent d’où venaient ies flammes hydrogénées de la chromosphère, qui semblent être produites par de violentes et continueéruptions...; On voit que cette rentrée s’opère par l’appel des taches qui, sans doute, abandonnent par leur orifice inférieur l’hydrogène qu’elles ont aspiré et lui permettent de se répandre dans les couches supérieures, d’où il remonte avec une extrême vitesse, à cause de la haute température qu’il a acquise, pour s élancer en jets plus ou moins inclinés dans l’espace presque vide qui surmonte la chromosphère. » » Donc l’hydrogène, aspiré et poussé au fond de la tache dans le sens de 1 axe du tourbillon, remonte et s’élance de nouveau violemment en haut, se répandant dans les couches supérieures en jets plus ou moins inclinés. Il est évident que, si les choses se passent comme le pense M. Faye, le retour de l’hydrogène au sommet s’opère le long et tout autour de l’axe, c est-à-dire dans le milieu de la cavité, avec divergence, comme dans nos volcans. Il en résulte que beaucoup de protubérances hydrogénées seraient alors visibles sur la tache, pendant toute sa durée, car l’hydrogène devrait être tour à tour amené en bas par le tourbillon, et repoussé vers le haut par la chaleur : l’observation montre qu’il n’en est pas ainsi. Donc ma critique reste intacte, et je ne crois pas qu’il y ait méprise. » Le savant astronome, dans ses Notes, nous attribue, au R. P. Secchi et à moi, la théorie des éruptions violentes relativement aux taches et aux protubérances. Pour ce qui : me concerne, je dois prier M. Faye de jeter un coup d’oeil sur mes artiêles relatifs aux protubérances solaires : il pourra facilement se convaincre que, depuis que j’ai commencé à faire des observations spectroscopiques du bord du Soleil, je me suis toujours montré contraire à la théorie des éruptions. Et même, dans ma Note insérée dans le n° 2 des Memorie,celle dont il s’agit, à la page 1 i/j, j’ai dit : « 11 carattere eruttivo delle macchie non‘deve intendérsi nel senso che elle rappresentano dei vulcani, dai quali si lanciano masse violente di gaz interni, ma soltanto nel senso