( 626 ) )) Ces derniers faits ont leur intérêt j mais le résultat qui me paraît surtout mériter rattention des physiologistes est celui qui consiste dans la dilatation des vaisseaux de là langue, produite par !’électrisation de la corde du tympan, ou des fibres anastomotiques qu’elle donne au nerf lingual. La corde du tympan a donc sur les vaisseaux de la langue la même influence qu’elle a sur ceux de la glande sous-maxillaire ; et cette influence se présente dans la langue avec des caractères de simplicité qu’elle n’a pas dans la glande sous-maxillaire ; en effet, l’action vaso-dilatatrice n’est pas accompagnée dans la langue, comme dans cette glande, de phénomènes de suractivité sécrétoire. • )> L’action de la corde du tympan sur la circulation sanguine de la langue est un nouveau fait à inscrire dans l’histoire physiologique des nerf dilatateurs des vaisseaux. » Il est possible que l’abolition de !’influence de la corde du tympan sur les vaisseaux de la langue contribue aux modifications du goût qùe l’on observe, comme nous le rappelions au début de cette Note, dans certains cas de paralysie du nerf facial. » MÉMOIRESPRÉSENTÉS. PHYSIQUE APPLIQUÉE. — Production industrielle du froid par la détente des gaz permanents et de l'air en particulier¡ Mémoire de M. J. Àhmengaüd, présenté par M. Jamin. (Extrait.) (Commissaires : MM. Edm. Becquerel, Jamin, Tresca.) « Dans une machine frigorifique à air, la source de froid est créée à l’aide d’une masse d’air d’abord comprimée à une certaine tension, ensuiterafraîchie, c’est-à-dire dépouillée de la chaleur développée pendant la compression, puis dirigée dans une capacité close, contre un piston où elle se détend, en exerçant un travail mécanique extérieur, travail qu’on utilise pour restituer la majeure partie du travail consommé pour la compression. • ־׳ • • ' K ; ■ ־ ׳: ■ ; ... Dans la détente libre, le froid produit n’est qu’instantané et insaisissable, le jet en s’épanouissant se réchauffe aux dépens de sa propre force vive, qui s’éteint par le choc de ses molécules contre celles du milieu en repos. Au contraire, dans le cas de la. détente mécanique, qui seul nous occupe ici, le gaz ne prend pas de mouvement sensible et sa chaleur interne est entièrement absorbée par le travail extérieur engendré. L’abaissement