( 6io ) » M. Régnault fait remarquer aussi que, dans ses Mémoires sur les forces . élastiques des vapeurs et sur l’ébullition des liquides superposés, il a insisté sur la nécessite de distinguer l’état statique et l’état dynamique du phenomené. Ce n est que dans l’état statique que l’on peut trouver les lois simples; dans les cas dynamiques, c’est-à-dire de distillation continue, le phénomène est influencé par la manière dont on applique la chaleur. » « M. Würtz fait remarquer que les conditions où il s’est placé pour déterminer la densité de vapeur du perchlorure de phosphore sont précisément celles qu’indique M. Régnault. Dans toutes les expériences la vapeur supportait de faibles pressions. » HYDROLOGIE. — Des sources du bassin de la Seine ; par M. Belgran». « Ces études, commencées vers 1836, ont été reprises en 1854, sur la demande du Préfet de la Seine. Elles ont été continuées sans interruption jusqu’en i863. » Le problème que j’avais à résoudre peut se formuler ainsi : Trouver des sources aussi peu chargées de matières en dissolution que l’eau de la Séine, assez abondantes pour alimenter Paris, et assez élevées pour être dérivées aux points culminants de la ville par le simple effet de la gravité. Dans la plupart des villes ou des travaux de ce genre ont été exécutés, 1 opinion publique désignait a l’avance une ou plusieurs grandes sources aux ingénieurs, dont les recherches étaient ainsi bien simplifiées; mais il n’en était point ainsi à Paris. La portée des deux aqueducs qui ont été entrepris a été fixée à 14o ooo mètres cubes par vingt-quatre heures ou à 1620 litres par seconde; on ne pouvait trouver un tel volume d’eau que dans de très-grandes sources, et la notoriété publique n’en désignait pas une seule. » Les études préliminaires firent reconnaître que celles parmi lesquelles on pouvait faire un choix étaient au moins à 100 kilomètres de Paris. Une classification méthodique des sources du bassin de la Seine était donc indispensable, et les études prenaient un caractère scientifique. » Les sources du bassin de la Seine ne contiennent pour ainsi dire d’autres matières minérales en dissolution que des sels terreux. J’ai donc classé leurs eaux par ordre de dureté, et en tenant compte de la nature géologique des divers terrains desquels elles émergent. Je me suis servi de l’hydrotimètre pour faire cette première classification, et j’ai essayé ainsi