( 6og ) d’un des produits de la dissociation. Et il est à remarquer que la température ou la densité a été prise a été supérieure à celle du point d’ébullition et très-voisine de la température (182 degrés), où M. Cahours avait observé la densité 5,078. » Il est permis de déduire des expériences qui ont été décrites les conclusions suivantes : )> La densité de vapeur normale du perchlorure de phosphore est celle d’une combinaison atomique non dissociée. Si 2 volumes de vapeur de protochlorure renferment 3 atomes de chlore pour 1 atome de phosphore, 2 volumes de vapeur de perchlorure renferment 5 atomes de chlore pour I atome de phosphore. Il n’y a aucune raison d’admettre que, parmi ces 5 atomes de chlore, 2 soient dans un autre état que les 3 autres. Tous les cinq sont combinés avec 1 atome de phosphore, et les 6 atomes, ainsi unis, forment la combinaison atomique qui est le perchlorure de phosphore. Si donc dans le protochiorure, combinaison non saturée, le phosphore ne manifeste que 3 atomicités, comme dans l’hydrogène phosphoré, il en manifeste 5 dans le perchlorure : dans ce dernier, le phosphore joue le rôle d’un élément pentatomique. » « M. Régnault fait remarquer que les lois sur les volumes des gaz ne peuvent être vraies que pour les gaz qui ont sensiblement la même dilatation et suivent la même loi de compressibilité. Aucun de nos gaz ne satisfait rigoureusement aces conditions, qui sont les /0/5 limites suivies par des fluides non matériels; mais il s’en rapproche d’autant plus qu’on 1 étudié, sous des pressions plus faibles et à plus haute température. C’est pour cela que M. Régnault a insisté sur la nécessité dé prendre les densités de vapeur sous de faibles pressions et à des températures de plus en plus élevées, pour s’assurer que le coefficient de dilatation diffère peu de celui de l’air et ne diminue pas avec l’élévation de température. . » Le procédé de M. Dumas s’applique facilement à ces déterminations. II suffit de mettre le col du ballon en communication avec une atmosphère artificielle, dont on maintient la pression constante et aussi faible que l’on veut. On élève ensuite la température du bain pour distiller la substance. » En faisant deux expériences sous même pression, mais à températures différentes, on a la dilatation du gaz sous cette pression. Deux expériences, à même température et srous pressions différentes, donnent la loi de compressibilité. Si la densité est la même dans toutes les expériences, on peut la considérer comme la densité théorique, la densité limite. C, K., 1873, 1« Semestre. (T. LXXVI, № 10.) • 7^