( 6oi ) » Il n’y a donc pas ici d’action chimique, mais un simple phénomène mécanique dont nos cyclones aériens ne nous fournissent pas l’analogue jusqu’au bout (i). Toutefois l’action chimique se représente à l’esprit par une autre voie. Brasser ainsi de l’hydrogène avec les vapeurs de tous les éléments solaires dans une région où commencent déjà les combinaisons, cela nous rappelle, malgré la haute température de la surface brillante et même de la chromosphère, qu’un de nos confrères a combiné l’hydrogène au charbon par l’arc voltaïque. C’est pourquoi je pense que l’on ferait bien de chercher la raie D3 dans quelque combinaison gazeuse très-raré-fiée du genre de l’acétylène, avec l’espoir de résoudre ainsi l’irritant problème de cette substance inconnue qui accompagne si constamment !’hydrogène du Soleil, sans figurer parmi les raies renversées du Soleil lui-même. » chimie Générale. — Surla densité de la vapeur du ; par M. Ad. Wuiitz. « On sait que la densité de vapeur du perchlorure de phosphore présente une anomalie. Au lieu de répondre à une condensation de la molécule en 2 volumes, comme on le remarque pour un nombre immense de composés gazeux ou volatils, elle correspond à une condensation en 4 volumes lorsqu’on la détermine à une température voisine de33o degrés, en 3 volumes lorsque la détermination est faite à une température de 182 degrés. Ces expériences ont été faites par M. Cahours, qui y a rattaché des considérations théoriques pleines d’intérêt. Pour lui et pour d’autres chimistes, la densité normale de la vapeur de phosphore est celle qui répond à une condensation en 4 volumes. Il tire de ce fait la conséquence que le perchlorure de phosphore doit être envisagé comme une combinaison de protochlorure et de chlore, conclusion qui a été acceptée par les chimistes qui envisagent le perchlorure comme une combinaison moléculaire, c’est-à-dire comme formée par l’union de 2 molécules, conservant chacune son individualité et pour ainsi dire sa place distincte, de telle sorte que la vapeur soit formée par le־ mélange de ces 2 molécules, occujaant chacune 2 volumes. (1) L’analogie se poursuit mieux avec les tourbillons de nos cours d’eau, qui entraînent au fond les corps flottants et les abandonnent ensuite; on voit ces corps remonter plus loin à la surface. C. R., 1873, Ier Semestre.(T. LXX.VI, № 10.) 77