( %7 ) » Or ces assertions ne se rattachent pas logiquement à l’hypothèse première; ce sont donc autant d’hypothèses nouvelles, autant de suppositions gratuites qu’il faut y joindre, afin d’expliquer les moindres faits. Si l’on continue l’épreuve, on verra de même qu’à chaque fait nouveau, l’auteur est forcé d’inventer une nouvelle hypothèse pour parvenir à le rattacher à sa théorie. » Quant à la ,mienne, sur laquelle j’appelle le même genre d’épreuve de la part du P. Secchi et de M. Tacchini, je ne la présente pas comme complète, assurément, mais comme définitive; et ce qui me donne cette confiance , c’est qu’elle n’a pas été devinée d’après un fait unique, mais qu’elle s’appuie sur l’ensemble des faits géométriques, mécaniques et physiques, actuellement connus. » astronomie. —Sur la circulation de solaire, avec une réponse à un point de la Note de M. Tacchini (i); par M. Faye. « Je serais un peu mortifié de la persistance que M. Tacchini met à m’attribuer une idée impossible que j’ai déjà désavouée et que pas un mot de moi n’a pu suggérer à nos lecteurs, si je n’y trouvais l’occasion de revenir sur un des plus merveilleux phénomènes de l’univers, et de montrer comment ce phénomène si mystérieux en apparence se rattache de lui-même à ma théorie. » Les éclipses avaient fait entrevoir depuis longtemps, autour du Soleil, une sorte de couche mince faiblement lumineuse et teintée d’un rose particulier sur laquelle s’élevaient des protubérances de même couleur. L’analyse spectrale nous a appris que cette couche rose et ces protubérances étaient formées d’hydrogène presque pur. Bien plus, grâce à la brillante découverte que le P. Secchi rappelait lundi dernier, elle les a soumises à la science en nous permettant de les suivre à tout instant. Dès lors les astronomes se sont mis à les étudier avec ardeur, chacun selon son génie particulier : l’un en examinant leur structure et leur prodigieuse vitesse de développement ; l’autre en notant la nature des vapeurs métalliques qui s’y trouvent injectées ; d’autres enfin en les poursuivant loin des bords, sur le disque même du Soleil. M. llespighi eut le premier l’heureuse idée d’en étudier jour par jour la distribution sur le tour entier du disque solaire ; il ne tarda pas à publier ses profils où l’on peut saisir d’un (!) Voir cette Note de M. Tacchini à la Correspondance, p. 633.