i: ( 584 ) . ־. ; : une espèce méditerranéenne, Fossarus costatus, et un Truncatella propre au golfe de Gascogne, Tr. Juliœ. » A la suite de nos sondages de 1870, nous avons annoncé la découverte, sur les côtes occidentales de France, d’un Ptéropode du genre Cleodorà ; en 1872 nous avons eu la satisfaction d obtenir un deuxième représentant de ce groupe de Mollusques, YHyalœa injlexa Lesueur, espèce qui pénètre souvent dans la Méditerranée. )) Parmi les Echinodermes, nous avons dragué une ophiure des mers d Angleterre : 1 Ophiactis BalliThompson, et une des plus curieuses Holothuries des mers du Nord : le Thyonefusus Muller (H. papillosaAbildgaard). )> Les Rayonnés et les Foraminifères ne nous ont pas offert de formes nouvelles. Troisième zone, 180 brasses. — A cette profondeur, le fond est une vase molle, habitée par une faune assez peu variée. Comme dans mes explorations précédentes, nous retrouvons des Annélides en grand nombre, des tubes de Pectinaria, des Echinodermes : Brissopsis lyiifer Forbes, var. Bis-cayensis, et Àmphinra Chiajei Forbes, ophiure de la Méditerranée; parmi les mollusques, les Nassa semistriata, Tellina compressa, Sÿndosmya al-6a,etc. La vase renfermaitune grande quantité de débris végétaux terrestres: graines, feuilles, tiges, etc. Nous notons ce fait comme un indice qui permettrait de croire ou que les courants amènent dans ces grands fonds des matières organiques disséminées aux alentours, précipitées ensuite sur ce point par 1 effet d un remous, ou que nous avons atteint des couches déposées dans la fosse du cap Breton par FAdour, à l’époque où il débouchait au cap Bi eton ; mais cette dernière hypothèse mérite confirmation. )> En résumé, 1 exploration de 1872 augmente sensiblement les richesses de la faune française, et nous fait connaître des formes entièrement nouvelles. Nous croyons qu’il serait nécessaire, pour arriver à compléter nos études, de produire quelques explosions parmi les roches qui, sur plusieurs .points, émergent du fond. On pourrait ainsi en rapporter avec la drague des fragments plus ou moins gros, et découvrir des parties du fond abritées par ces roches et ou la vie animale doit être très-variée. » *Les opérations du chalut devraient être exécutées avec un filet beau-coup plus grand. Dans ce cas, il serait facile d’établir à quelles profondeurs stationnent les diverses espèces de poissons qui pénètrent dans la fosse, tiavail qui n a pas encore ete entrepris et qui donnerait peut-être des résultats importants. )> Enfin nous rappellerons que, depuis le commencement de ces recher-