(.578 ). » :Malheureusement'je n’ai pu avoir d’analyses satisfaisantes ; la petite quantité de ceproduit [20 grammes de C׳°H8C12(0H)2 en donnent moins d’un gramme], la difficulté de le purifier ne m’ont pas permis de l’obtenir a l état de pureté absolue. Comme il ׳cristallise׳ dans;une solution renfermant de l’acide chlorhydrique, il retient des traces dechlore et les analyses ont toujours donné un déficit de 2 à 2,5 pour 100 de carbone, )> Si 1 on considéré la maniéré dont se comporte le glycol naphthydré-nique bichloré avec l’acide chlorhydrique, qui fournit le naphtol chloré fi H fi^j OH, comme il a ete dit dans un premier Mémoire, avec l’hydrogène et avec 1 eau, on voit que les composés ■d’addition de la naphtaline sont peu stables et qu’ils passent facilement au groupement solide delà naphtaline, C'°H8. Naphtaline........;........... C'״H* Naphtol..................... C",H’, OH Naphtol chloré .......C'״H8C1, OH Oxynaphtol................... C*״H6, (OH)J. » Ces recherches ont été faites au laboratoire de M. Wurtz. » PHYSIOLOGIE. — Recherches expérimentales sur l’influence que les changements dans la pression barométrique exercent sur les phénomènes de la vie ; 9c Note de M. P. Bert, présentée par M. Claude Bernard. « J’ai montré, dans ma6e Note (Comptes rendus, 19 août 1872), que les accidents qui frappent soudainement les hommes et les animaux ramenés avec trop de rapidité d’une pression de plusieurs atmosphères à la pression normale sont dus au retour à l’état libre de l’azote, qui s’était dissous en excès dans leur sang. » Les bulles de gaz peuvent n’intercepter la circulation que dans certains points du corps, et en particulier dans la région lombaire de la moelle épinière, d’où résultent des paraplégies et des ramollissements ; mais lorsqu’elles apparaissent en quantité suffisante, elles obstruent les poumons, gonflent et arrêtent le cœur, causant ainsi une mort plus ou moins rapide. » Depuis la présentation de cette Note, j’ai vu que le danger de la décompression brusque varie suivant les espèces animales et même d’une façon souvent très-remarquable, dans une même espèce, suivant les individus. Ainsi] pour les moineaux, la mort subite ne survient guère avant 11 atmosphères; pour les lapins et les chats, la limite est d’environ