{}il ) dosage acidimétrique, que la totalité du chlore a été misé eu liberté à l’état d’acide chlorhydrique. La majeure partie du produit est transformée en une résine noire, cassante, fusible à 180 degres, et la solution aqueuse reu-ferme un composé cristallise en petites aiguilles qu on retire en distillant la solution jusqu’à ce qu’elle soit réduite au sixième de son volume primitif, la laissant refroidir, recueillant rapidement les cristaux sur un filtre, les comprimant et les desséchant dans le vide. » On obtient ainsi une masse jaune ou légèrement rosée, de petites aiguilles, qui me paraissent être l’oxynaphtol ou hydronaphtoquinone C'°H6(OH)2. » Ce corps est excessivement altérable : il se dissout dans l’eau, mais ses solutions évaporées à l’air libre rougissent et déposent des matières résineuses insolubles. Il se dissout dans l’éther, mais il ne peut en être retiré sans altération. Les solutions éthérées, évaporées même dans un courant d’acide carbonique, se colorent peu à peu et laissent une masse rouge mêlée de cristaux. » Il se dissout dans les alcalis, les carbonates alcalins, l’eau de chaux, l’eau de baryte, en s’oxydant immédiatement et donnant des solutions d’un rouge foncé. Ces solutions sont décolorées par les agents réducteurs, poudre de zinc, glucose, et se colorent de nouveau par l’agitation à l’air. » La solution d’oxynaphtol additionnée de chlorure ferrique s’oxyde en précipitant des flocons d’un jaune brun, qui se dissolvent dans les alcalis en donnant la même coloration rouge, mais sans exiger l’intervention de l’air. Elle réduit, à froid, l’azotate d’argent, et à l’ébullition le tartrate cu-propotassique. » L’oxynaphtol, soumis à l’action de la chaleur, se colore en brun violet déjà au-dessous de 109 degrés, puis se transforme en une résine noire, fusible a 180 degrés. » J’ai dit que ce corps me paraît être l’hydronaphtoquinone, d’après l’ensemble de ses propriétés et d’après ce fait, que, dans l’action de l’eau sur C,0H8Cl2(OH)2, la totalité du chlore est mise en liberté à l’état d’acide chlorhydrique. Il prendrait naissance en vertu des équations suivantes, supposant !’existence passagère d’un composé intermédiaire C,0H,2O\: C,0H8C12 ■+• 2IPO = C'°H8(OH)4 + 2HCI, C,0H8(OH)4 = C'°H6(OH)2 + 2H20.