( S?2 ) gagneraient peu si l’on employait un plus fort éclairage, tel que celui d’une lampe de Drummond ou de Bourbouze, indispensable au contraire lorsqu’on veut examiner les bandes de la chlorophylle dans les régions bleues et violettes du spectre. » En terminant, et comme appendice à cette Note, je me permettrai de signaler encore à l’Académie les magnifiques raies de la teinture d cum perforation. Cette teinture doit sa belle couleur rouge à une résine particulière se caractérisant par cinq bandes obscures légèrement estompées sur les bords et d’une alternance parfaitement régulière. Ce spectre, par son éclat, rappelle celui de certains gaz et constitue, en projection, une des plus belles expériences de cours que l’on puisse réaliser. » chimie. — Application de l'ozone concentré à l'étude de la Chimie organique: ozobenzine;Note de MM. A. Hoüzeàü et A. Renard, présentée par M. Cahours. « Les procédés employés jusqu’à ce jour pour déterminer des phénomènes d’oxydation, en Chimie organique, consistent généralement à faire usage de composés riches en oxygène, tels que l’acide chromique, l’acide azotique, ou des mélanges capables de dégager de l’oxygène à des températures plus ou moins élevées ( acide sulfurique et peroxyde de manganèse ou bichromate de potasse, etc.). Il en résulte parfois que l’action oxydante se complique de l’action même des éléments constitutifs de ces mélanges et qu’elle peut encore être dénaturée, dans ses effets primordiaux, par la chaleur employée pour dégager l’oxygène. Il est évident que des produits d’oxydation qui seraient instables, par exemple à 4- 80 degrés, passeraient inaperçus et ne pourraient exister dans des produits formés à une température bien supérieure. A plus forte raison en serait-il de même pour des substances oxydées qui s’altèrent à la température ordinaire. » Pour ces motifs, nous avons pensé que l’emploi, à de faibles températures, d’un oxydant neutre et aussi énergique que l’ozone concentré, et que l’un de nous continue de croire être l’état primitif sous lequel l’oxygène se rencontre dans les combinaisons, pourrait servir à effectuer, par voie directe, de nombreuses oxydations, sans autre complication possible que l’action même de l’oxygène sur les produits obtenus. » La facilité même avec laquelle on prépare l’ozone concentré, avec un simple tube que chacun peut construire, nous permet d’espérer que désormais !’instrument et l’agent oxydant qu’il fournit entreront dans la pra-