( 565 ) 1 employant d abord tel qu’il sort de la forge, puis après saturation par 1 hydrogène pu par l’oxyde de carbone dans les mêmes conditions que la fonte, est bien plus faible qu’avec ce dernier corps (i). De plus, 1 acier retient avec plus d’energie les dernières traces d’hydrogène, et cependant le métal, lorsqu’il est saturé de ce gaz, en abandonne déjà une partie à la température ordinaire; il se comporte donc comme le palladium. » Un cylindre de fer doux pesant 5oo grammes abandonne en cent quatre-vingt-dix heures dans le vide sec, à la température de 8oo degrés, de l’acide carbonique, de l’oxyde de carbone, de l’hydrogène et de l’azote. Les proportions relatives de l’oxyde de carbone et de l’hydrogène sont à peu près les mêmes que pour l’acier, mais le volume total des gaz recueillis est plus considérable. Gaz extrait du jer doux. Gaz extrait après saturation du métal. ÀC. carbonique. 2,2 ou 11,89 p. ï00• Par l’hydrogène. Par l’oxyde de carbone. Ox. de carbone. 10,8 58,38 Hydrogène.... 4,4 23,78 Azote.. ....... t,i . 5,g5 !8,5 100,00 .»׳Le fer retient avec plus d’énergie l’oxyde de carbone que l’hydrogène; c’est l’inverse de ce que nous avons observé pour la fonte et pour l’acier. » Les nombres que nous avons obtenus pour le fer sont de beaucoup inférieurs à ceux que l’on a généralement admis depuis les expériences d’où Graharn a conclu que le fer du commerce dissout de 7 à !2,5 fois son volume d’oxyde de carbone. » La divergence de ces résultats tient-elle uniquement à ce que, au lieu d’employer, comme le chimiste anglais, du fer en fils de petit diamètre, (1) Nous rappellerons que nous avons constaté qu’on peut avoir un dégagement très-pro-longé d’oxyde de carbone en portant ce métal (fer, fonte ou acier) à une température assez élevée pour qu’il puisse y avoir réaction entre le carbure de fer et les scories interposées, ou encore en opérant à la température de 800 degrés en présence de petites quantités de vapeur d eau ; 1 oxyde de carbone est, dans ce cas, accompagné d’hydrogène. C’est pour éviter ces causes d’erreur que nous avons toujours opéré dans le vide absolument sec, à־ une température ne dépassant pas 800 degrés, et .en employant des cylindres extraits à froid et à sec de blocs homogènes d’un grand volume. C.K.,1873, i*r Semestre. (T. LXXVI, №> 9.) 72 0,6 ou 4>3i p. 100 13,7 ou 97,85 p. 100. io,° 71,94 0,2 1,43 3,3 !3,75 0,1 0,72 !3,9 100,00 !4,0 100,00