( 545 ) simultanéité dans l’amplitude des oscillations et dans les variations de la pression moyenne de l’atmosphère, pour les hautes latitudes des deux hémisphères. » Afin de voir si cette idée serait vérifiée par les faits, j’ai pris deux stations où la latitude magnétique est à peu près la même ; Makerstoun en Écosse (lat. 55°34'N) et Hobarton, île de Van Diemen (lat. 4a°53'S), et j’ai examiné les moyennes journalières de la pression atmosphérique aux deux stations, pour l’année !845, l’année pour laquelle j’ai donné les directions des courants atmosphériques en Écosse. Çet examen m’a montré que les baromètres baissaient et remontaient simultanément aux plus hautes pressions, et cela trop souvent pour que les coïncidences fussent accidentelles ; mais,comme il est facile de se tromper lorsqu’on cherche des coïncidences, j’ai pensé qu’il était nécessaire de faire le calcul pour la période de 26 jours, à chaque station. Il y a i4 de ces périodes dans l’année, et quand les moyennes pour chaque jour de la période ont été prises, le calcul pour l’oscillation simple a donné les résultats suivants : Makerstoun, jr~ opoj09i sin(G + 286 degrés) ; et le maximum a lieu le 11,8 jour. Hobarton, j=op°,073 sin(0 ■4292 ־degrés) ; et le maximum a lieu le n ,4 jour. )> Ainsi l’amplitude moyenne de l’oscillation de i4 périodes, à Makerstoun, était 0,182 pouces (462 millimètres) et à Hobarton, 0,146 pouces (371 millimètres), el le maximum arrivait au même jour aux deux stations (1). » Donc le baromètre baisse et monte en même temps en Écosse et dans Tîle de Van Diemen, et ce résultat est tout à fait indépendant de la période de 26 jours; une comparaison quelconque des mouvements barométriques aux deux points donnerait la même conclusion. » Mais l’examen des courbes qui représentent les variations de jour en jour montre qu’il y a des cas où les mouvements, dus évidemment à une même cause, sont décidément opposes aux deux stations, la pression la plus basse à l’une ayant lieu en même temps que la plus haute pression à l’autre station. Cela se présente plusieurs fois en 1845, et pourrait être plus fréquent dans d’autres années; dans ce cas, ce ne sont plus les positions moyennes, mais l’amplitude des oscillations, qu’il faut considérer pour déterminer l’action simultanée. (1) Le calcul commence une demi-journée plus tôt à Makerstoun qu’à Hobarton, les moyennes journalières pour la première station étant les jours civils et pour la seconde les jours astronomiques de Gotlingue y ainsi le maximum a lieu le 11,8 jour aux deux stations. Cette coïncidence exacte est évidemment accidentelle.