( 533 ) forme plus simple et suffisamment exacte. Il y arrive au moyen de deux hypothèses, qui répondent, il est vrai, à un état fictif, mais qui, en réalité, doivent conduire, le plus souvent, à des résultats peu éloignés de la vérité. La première consiste à admettre que la courroie peut etre partagée en deux parties : l’une, tout entière, a la tension T du brin conducteur, et ]’autre à la tension T, du brin conduit; les extrémités de ces deux parties seraient sensiblement aux milieux des arcs de glissement des deux poulies. La seconde hypothèse consiste à supposer que, pendant la période de mouvement que l’on a à considérer, le coefficient de ralentissement puisse être regardé comme sensiblement constant. » Dans ces nouvelles conditions, M. Kretz arrive à la relation approchée suivante entre les tensions des deux brins pendant le mouvement : (3) T.-f-KT^K+i), où 6est la tension initiale de la courroie, et K le coefficient de ralentissement. Il fait voir d’ailleurs que l’erreur que l’on pourrait commettre sur l’une ou l'autre des deux tensions T et T0 en attribuant à R une valeur constante, est toujours inférieure à o,o20. » Lorsque l’on suppose K = i, la formule (3) devient ; ■ T H- T, = 20, qui est l’expression analytique d’un théorème dû au général Poncelet (* (**)), théorème qui a été l’objet, de la part du général Morin (*’), d’expériences qui montrent qu’il est toujours très-approximativement vérifié. » M- Kretz propose de faire K = i, lorsque la courroie transmet un travail très-faible, lequel correspond, à cause de la minime différence entre les tensions des deux brins, à une valeur du coefficient de ralentissement égale sensiblement à l’unité. Lorsque, au contraire, la courroie travaille normalement et transmet le travail pour lequel sa section a été calculée, il sera préférable de donner à K sa valeur moyenne, soit 0,985. » Un second théorème détermine les longueurs primitives des deux brins, dans lesquels on a partagé la courroie. Un fait remarquable consiste en ce que ces longueurs primitives sont constantes, quelles que soient les deux tensions, pourvu, bien entendu, que le coefficient de ralentissement puisse être regardé comme constant. (*) Cours de Mécanique appliquée aux machines,section III, n° 66. (**) Expériences faites à Metz en i834• c. It., 1873, I״ Semestre. ( T. LXXVI, N° 9.) 68