dar)S les points qui émettent des métaux, !’hydrogène sorte en plus faible quantité; la couche métallique, plus dense, doit donc offrir une résistance qui oblige 1 hydrogène à sortir latéralement; précisément comme, dans nos volcans, les jets des éruptions sont détournés par la présence du nuage de cendres formé par une éruption antérieure. C’est ainsi que l’on peut expliquer les jets latéraux et très-divergents qu’on observe quelquefois, et que j ai vus surtout dans la mémorable éruption du 7 juillet 1872 (1). Je ne crois pas que M. Faye veuille attribuer ces formes à un obstacle solide; mais on conçoit que le nuage formé au-dessus du centre d’éruption, par les vapeurs métalliques, puisse produire cette déviation de l’éruption d hydrogène. Si celle-ci trouve une ouverture, même au centre, elle peut alors s’échapper par là, et produire ainsi ces jets que j’ai figurés et qui sont si remarquables (2). » De plus, il faut remarquer que les émissions métalliques sont intermittentes, et que l’hydrogène se dissipe rapidement dans l’atmosphère solaire : la partie centrale de l’éruption reste donc bientôt dépouillée de son hydrogène, pendant que ce gaz continue encore à sortir tout autour de la masse centrale. On voit donc que le phénomène n’est pas impossible à comprendre, bien qu il ne soit pas aussi simple qu’on pourrait le croire. » Toutes ces distinctions sont indispensables •je ne les avais point faites dans ma Communication précédente, afin d’être court, et l’on a trouvé une grande difficulté à me comprendre. On m’a même attribué cette opinion, que le trou d’éruption serait toujours correspondant à la tache, et cependant j avais écrit (page 264, ligne 17) : L’observation prouve que les jets les plus vifs se présentent au bord,- et, dans une publication antérieure, j’ai dit qu’ ils paraissent même précéder les taches(3) . » Ayant ainsi, au moins je l’espère, répondu aux premières objections, il 111e sera facile de répondre à cette autre, que les taches ne ;sont ■pas -toujours accompagnées de protubérances ; car, si elles- sont formées de matériaux d éruption, ceux-ci pourront subsister longtemps après l’éruption elle-meme : je n ai pas a repéter ici ce que j’ai dit ailleurs. (1) Comptes rendus, t. LXXV, p. 319, fiH, aussi spettrocopistì. ■ (2) Fig.I. ( Comptes rendus) eiMemorie degli spettrocopistì. (3) On me pardonnera de ne pas indiquer le lieu précis de cette citation ; dans tant d’articles que j’ai publiés, il m’est difficile de la retrouver. Cette difficulté explique aussi.celle qu on rencontre quelquefois pour faire droit à toutes les priorités de publication, la même idée sg présentant simultanément à plusieurs personnes. ;