( 5o3 ) » Ori pouvait prévoir l’égalité puisque, lors de l’interférence de deux ondes, la puissance vive de l’une détruit la puissance de ressort de l’autre. » Gette quantité de travail S est transportée à travers le corps et s’éteindra si quelque chose ne la renouvelle. 11 faut donc, lorsque le corps est plongé dans un espace vide de toute matière pondérable, qu’il y ait autour de lui un milieu, l’éther, auquel il faut, par conséquent, supposer une densité. Un plan, parallèle à l’onde, sépare le milieu défini par les éléments (p, a, Z, Y) du milieu extérieur dont les éléments correspondants sont (E, C, 4, Yc), et qui transmet le travail ־ = K(t)'=E^( t)־־ d’où 2/ = E c2le,ou bien l = A4, pa EC2 si l’on pose — = A.' On a, par suite, Y = » La quantité de travail transmise au corps est plus petite que celle qui est apportée par l’éther, puisqu’une partie de celle-ci est. réfléchie. La quantité Ec2 est censée tenir compte de cette diminution. » Lors des vibrations lumineuses d’un cristal diaphane et incolore, place dans le vide pondérable ou dans l’éther pur, quand t varie, Vc ne change pas, et si le rapport d’intensité A reste aussi constant, il en sera de même de Y = AV«,, ce qui contredit le phénomène de la dispersion. » Cette constance de A d’une couleur à l’autre doit avoir lieu pour les milieux incolores. Si Ye est la même pour tous les rayons, les milieux incolores ne disperseraient pas les couleurs, lors des suppositions précédentes; et, si V״ variait d’une couleur à l’autre, la dispersion serait la même pour tous les milieux incolores, ce qui est contraire aux faits. » Dans ce qui précède, on a supposé la continuité d’un milieu et p est la densité de ce milieu continu; !’expression G du travail a été trouvée en supposant la matière uniformément répandue; mais il est impossible de considérer cette supposition comme conforme à la réalité : les faits indiquent que les milieux pondérables sont formés de particules maintenues à distance. Il faut donc passer aux différences finies. 6/,..