( 487 ) que peut renfermer l’acide acétique cristallisable du commerce, il n’a pas été au-dessous de mélanges renfermant plus de i5 pour ioo d’eau, ce qui est loin de la limite. » Dans les déterminations que j’ai faites, j’ai opéré de la manière suivante. Le mélange était introduit dans un petit tube à essai où plongeait un thermomètre à alcool, dont le zéro était vérifié chaque jour d’observation; le tube était placé dans un mélange réfrigérant.Quand le thermomètre était descendu à quelques degrés au-dessous du point probable de solidification, on l’agitait vivement de manière à faire cesser la surfusion, et l’on notait le degré maximum auquel remontait le thermomètre, au moment de la formation de cristaux dans la masse. )> Quant aux mélanges d’eau et d’acide, ils ont été faits, les uns au moyen de la balance de précision, les autres à l’aide de pipettes graduées; ce dernier procédé est moins rigoureux et amène quelques causes d’erreur dans les déterminations. » L’acide type qui a servi à préparer les mélanges se solidifiait à i40,>4? on a admis, d’après la table donnée par M. Rüdorff, qu’il renferme i,2Ô pour ioo d’eau, et les mélanges ont été calculés d’après cette teneur en eau de l’acide primitif. » Il est a remarquer que les chiffres donnés par l’observation sont plutôt relatifs qu’absolus; les points de solidification sont, en général, un peu supérieurs aux points de fusion. En opérant en effet avec l’eau, comme on le faisait avec l’acide acétique, on a trouvé que le point de solidification de F eau est à o°,8, avec un thermomètre dont on venait de vérifier le zéro dans la glace fondante. Toutes les déterminations indiquées dans le tableau suivant doivent donc probablement être supérieures aux points de fusion réels des mélanges mis en expérience. 62..