• • ( 486 » Il suit de là que la composition du sucrate de chlorure de potassium est parfaitement déterminée. La formule qui représente le poids moléculaire de cette substance est donc C,2H20KClOM. Par suite, la formule du sucre est aussi déterminée et égale àC,2H220,,, qui s’accorde avec les réactions principales de cette substance. La composition de la combinaison du sucre avec le sel marin, signalée depuis longtemps par M. Peligot, est donc C,2H2#NaClO" ; les résultats numériques de l’analyse de M. Peligot concordent avec cette formule. Ce savant donne en effet dans son Mémoire i4,65 pour le poids de Na Cl fourni par ioop de la combinaison ; la formule précédente conduit à !4,68. Les nombres différents indiqués par M. Maumené, en 1871, proviennent de ce que le corps qu’il a étudie était un mélange de sucre et de sucrate isomorphe, comme je l’établirai prochainement. >׳ La combinaison C,2H20KClOu n’est point déliquescente, contrairement à l’opinion admise; elle se comporte, sous l’influence de la chaleur, un peu autrement que le sucre. J’en poursuis l’étude, ainsi que celle des composés analogues que forme le sucre, et je me propose d’entretenir prochainement l’Académie du résultat de mes recherches. » CHIMIE. — Sut les points de solidification des mélanges d'eau et acétique; Note de M. E. Giumaux, présentée par M. Wurtz. « On sait que l’addition de l’eau à l’acide acétique cristallisable a pour effet d’abaisser le point de solidification de celui-ci; pour purifier l’acide acétique cristallisable, on le soumet à des congélations successives, en ayant soin de décanter la partie liquide plus riche en eau. Inversement, lorsqu’on soumet le vinaigre à l’influence du froid, les portions qui restent liquides sont les plus riches en acide, tandis que la partie solidifiée est de l’eau presque pure. De ces deux faits bien connus, il résulte donc que l’addition d’eau à l’acide acétique cristallisable abaisse son point de solidification jusqu’à une certaine limite, au delà de laquelle de nouvelles quantités d’eau élèvent le point de solidification du mélange. » Je me suis proposé de déterminer cette limite. M. Rüdorff.a fait connaître les points de solidification d’un grand nombre de mélanges d’eau et d’acide acétique (1); mais, comme son but était seulement de doser l’eau (1) Deutsch Chemische Gesellschaft, t. III, p. 390, et Bulletin de la Société chimique, 1870, t. XIV, p. 2!5.