( 482 ) » Tels sont les résultats que je voulais signaler; on en trouverait probablement d analogues dans !,étude des faisceaux de courbes algébriques normales à une famille de surfaces. » MÉTALLURGIE. — Recherches sur la dissolution des gaz dam la fonte, l’acier et le fer; Note de MM. L. Troost et P. ־Hautefeuillè, présentée par M. H. Sainte-Claire Deville. « Depuis que !un de nous a étudié, en collaboration avec M. H. Sainte-Claire Deville, la porosité de l’acier et du platine à haute température, on a publié un grand nombre de travaux sur la dissolution des gaz dans les métaux. Graham s’est attaché, dans le cours de ses belles recherches, à déterminer quels sont les gaz que les divers métaux peuvent dissoudre avant leur température de fusion. Le colonel Caron a fait connaître les effets produits par les gaz qui se dégagent du cuivre et de l’acier au moment de leur solidification. M. Cailletet a, par des procédés très-exacts, recueilli et analysé les gaz que donne la fonte maintenue en fusion dans une poche de fonderie, etc. ־» Dans le Mémoire que nous présentons aujourd’hui, nous nous sommes préoccupés de rechercher lorigine et le mode de production des gaz de la fonte, du fer et de l’acier. » Il est généralement admis que le fer, la fonte et l’acier jouissent de la propriété de dissoudre à haute température des gaz qui se dégagent en partie quand la température s’abaisse. S’ensuit-il que le dégagement, qui accompagne les coulees faites sur une large échelle, puisse s’expliquer par cette seule propriété? Nous ne le pensons pas, et nous montrerons qu’on peut le produire dans des conditions où les variations de température sont trop faibles pour modifier la solubilité des gaz. En effet, les bulles qui se dégagent, de même que celles qui forment les soufflures constatées dans les métaux après leur refroidissement, ne sont pas uniquement déterminées par un phénomène analogue sairochage; leur dégagement est souvent accompagné d’un changement appréciable clans la composition chimique de la fonte ou de l’acier, comme les expériences suivantes permettent de le reconnaître. » Le bouillonnement de la fonte ou de l’acier, que les métallurgistes observent journellement, peut être facilement étudié Ans les laboratoires. Il suffit de maintenir la matière en fusion dans des appareils en terre réfractaire pour le constater; le phénomène se continue aussi longtemps qu’elle reste fondue sans variation sensible de température. Ce dégagement n’est pas dû à une action du métal sur les gaz oxydants de !atmosphère (va-