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mêmes encore plus facilement que si l?on faisait déboucher le tuyau de conduite dans l’enclave de ces portes, parce que, dans l’état actuel des choses, à l’écluse de TAubois, le mouvement de reau à la fin de la vidange de l’écluse, quand le tube d’aval reste levé, se dirige plus ou moins vers ces portes; de sorte qu’il doit en résulter une pression hydraulique quelconque plus forte que la pression statique, par suite de divers phénomènes dont j’ai ditquelque chose dans une Note impriméè dans les Comptes rendus^ séance du 21 octobre dernier. Il est d’ailleurs à remarquer que, la somme de la longueur totale des deux rigoles étant moindre que la longueur développée de la rigole de décharge existante, c’est une raison pour espérer une diminution quelconque dans une des causes de déchet.
» Quant aux ondes résultant de l’entrée alternativement interrompue de l’eau d’amont dans le système, il n’y a pas lieu de penser que cela ait quelque importance pratique, silasection de la rigole d’amont est suffisante, d’après ce qui a été observé pour la rentrée alternative d’une partie de l’eau d’aval dans lésas au moyen de la disposition existant à l’écluse de l’Aubois (!). )>
'	(i) Dans le cas où l’on ne serait pas préoccupé de !,économie du capital et où l’on juge-
rait convenable de faire deux appareils pour une même écluse,l’un des tuyaux de conduite débouchant dans !,enclave des portes d’aval, comme dans la construction existante, on jouirait de l’avantage essentiel de diminuer la résistance des bateaux entrants ou sortants, non-seulement au niveau du bief d’aval, comme je viens de le dire, mais aussi au niveau du bief d’amont, comme à l’écluse de l’Aubois. Ce serait donc une raison pour que la durée du passage des bateaux fût notablement diminuée.
» On pourrait d’ailleurs faire l’opération d’autant plus vite, que l’écoulement se faisant alors par les deux extrémités de l’écluse, soit pour le remplissage, soit pour la vidange, il y aurait plus de régularité dans les mouvements. Les deux appareils pouvant avoir les mêmes dimensions et fonctionner aux mêmes époques, un seul éclusier pourrait les faire marcher au moyen d’un cable télo-dynamique,
» Dans le cas où l’on emploierait ainsi deux appareils, il faudrait détourner convenablement au moins l’une des extrémités d’un des grands tuyaux de conduite, de manière que les tubes mobiles ne fussent pas endommagés par le hallage. Mais je n’entrerai pas ici dans ce détail, quoiqu’il m’ait paru utile d’indiquer d’une manière générale la possibilité d’employer en même temps deux appareils, cette indication étant au moins un complément intéressant de ce que j’ai dit pour faire bien comprendre toutes les propriétés du système.
» On verra, par la pratique, ce qui sera le plus avantageux, soit de n’employer qu’un seul appareil, soit d’en employer deux, dont chacun aurait des sections moindres que celui qui serait employé seul. Cela pourrait être à certains égards une cause d’économie dans le capital dupremier établissement, si les deux tuyaux de conduite pouvaient être entièrement compris dans les bajoyers. L’avantage de faire écouler l’eau en même temps par les deux