( 464 ) ne pas être étranglé, et ne l’être de plus en plus que pendant la descente du bateau, de manière même à ne l’être d’une façon très-importante que vers !,époque de la vidange de l’écluse à laquelle le jeu de l’appareil n’a plus qu’une utilité secondaire. » Mais, quand l’eau entre dans l’écluse pour faire monter les grands bateaux chargés, il est utile qu’elle rencontre devanV elle le plus d’espace possible ne contenant que de l’eau. Cependant, pourvu que les bateaux ne viennent pas heurter les portes d’aval, il y a lieu de penser qu’on pourra lâcher un peu les cordages, de manière à ménager un certain espace entre le mur de chute et les bateaux. Il ne paraît donc pas impossible de faire déboucher le tuyau de conduite dans l’écluse immédiatement en aval du mur de chute, d’autant plus qu’il y a bien des circonstances où les bateaux ne remplissent pas aussi complètement l’écluse que je l’ai supposé, et que d ailleurs ils ne sont pas tous chargés. Quant à ceux qui descendent, on peut ajouter aux considérations exposées ci-dessus qu’ils doivent laisser derrière eux une certaine place, soit à cause de leur hélice, quand ils en ont, soit à cause de leur gouvernail. » Si le tuyau de conduite de l’appareil débouche à l’endroit que je viens d’indiquer, il peut, comme dans l’autre hypothèse, être disposé le long du bajoyer de l’écluse, et être même, en partie du moins, dans ce bajoyer. Ainsi, sous ce rapport, l’économie du capital est la même dans l’un et l’autre cas. » Mais il y a une différence essentielle provenant de ce que la tête de l’appareil, ayant des tubes mobiles, au lieu d’être du côté de l'amont de l'écluse, pourra être du côté de l'aval. La communication alternative entre le tube d’amont et le bief d’amont pourra se faire par une rigole à ciel ouvert, disposée dans le terre-plein de l’écluse. Quant à la rigole de décharge en aval, elle deviendra extrêmement courte. Quand il y aura un pont en aval de l’écluse, raqueduc, qui le traversera, dans ce cas perpendiculairement, pour établir la communication alternative avec le bief d’aval, sera plus court que s’il y avait une rigole de décharge disposée extérieurement aux talus du terre-plein. Enfin, quand il y aura, comme à l’écluse de l’Aubois, une rivière passant immédiatement en amont de l’écluse par un pont aqueduc, on sera complètement débarrassé de toute la partie des travaux qui a été difficile dans cette localité, où l’on voulait avant tout s’assurer que l’épargne de l’eau était encore plus grande qu’on ne l’avait annoncé, en donnant au tuyau de conduite et au canal de décharge les dispositions les meilleures pour le maximum d’effet.