....(■456;■) » Treize de ces expérimentateurs m'ont fait leur rapport, d'où il résulte que : ■ ' - ■" ׳ ■ ■ » Cliez sept, les graines condamnées et les graines excellentes ont donné également de très-bonnes éducations; » Chez un, qui n'avait eu que de la graine à 56 pour ioo d’infection, il y a eu une excellente récolte; » Chez un autre, ces mêmes graines à 5o pour ioo ont subi un échec complet; « Chez deux, ces mêmes graines, mauvaises et bonnes, ont donné des récoltes médiocres, mais semblables; \ » Chez un, les intempéries ont fait perdre les vers en tout ou en partie; » Chez un, enfin, il y a eu insuccès des deux sortes de graines. )> A ces faits si positifs je pourrais en ajouter une foule d'autres, consignés dans les journaux spéciaux, dans mes notes de voyages et dans ma correspondance. J’en indique seulement trois comme spécimen. li en résulte qu'on ne peut considérer la présence ou l'absence des corpuscules chez les reproducteurs comme un indice certain qu’une graine donnera des vers sains ou malades. » Du reste, la statistique prouve que les réussites obtenues en employant des graines faites, avec ou sans microscope, dans certaines localités, tiennent évidemment à ce que l’épidémie s’en retire. Ainsi, un des plus chauds partisans du système de M. Pasteur, M. Duseigneur-Kléber, dans sa magnifique Monographie du cocon de soie, a prouvé, sans le vouloir probablement,, ce que je soutiens. En effet, dans un tableau destiné à la comparaison de la production de nos départements séricicoles, dans la période de 1845 à i855 et dans celle de 1871 à 1872, on voit que : » Dans vingt-cinq départements, encore très-malades, la production actuelle est plus ou moins inférieure à celle de j 845 à 1855 ; )> Dans neuf départements plus ou moins guéris, la production actuelle est égale à celle de i845 à 1855; » Et enfin, dans les cinq derniers, la production actuelle dépasse de beaucoup celle de 1845 à i855, ce qui indique une guérison plus ou moins complète et un grand progrès de la sériciculture. Ces cinq départements privilégiés sont : » Les Basses-Alpes et les Alpes-Maritimes, qui produisaient 75000 kilogrammes de cocons, et en produisent aujourd’hui 115000; )> Les Hautes-Alpes, qùi de 12000 kilogrammes en sont arrivées à 3o 000 ;