( 448 ) » Immédiatement après l'opération, les températures axillaire et centrale, prises avec les mêmes thermomètres, ne donnent aucun changement. » Au bout d’une demi-heure, la température axillaire est de 3n°, 3 ; la températurecen-trale est de 3g°, 3. » Le soir, la malade respire bien; la sonorité a reparu dans toute la hauteur du côté droit de la poitrine en arrière; il existe partout des frottements pleuraux superficiels. » La température axillaire est de 38°,4; la température centrale, 395,<־. ” APrfsm,e exÇelle״te nuit, la malade se trouve, les jours suivants, de mieux en mieux, et elle a été complètement guerie par une seule ponction. « En résumé, dans mes premières recherches, j’ai fait connaître six faits observés tous chez des hommes, et constamment le thermomètre placé dans le rectum avait rapidement indiqué une augmentation de deux à trois dixièmes de degré centigrade. Il s’agit présentement de deux femmes, mais qui n ont pas respiré amplement après l’opération, et chez lesquelles le poumon comprimé n a repris ses fonctions que d’une manière tardive ; aussi la température ne s est elevée que tardivement. « Les conclusions de cette Communication me ־paraissent pouvoir être ainsi établies : » i° L’élévation de la température centrale chez les malades atteints de pleurésie aiguë et auxquels on vient de pratiquer la thoracocentèse se manifeste tantôt après 1 opération, tantôt plus tard; mais elle est constante. » Pour mesurer exactement la température centrale, il faut attendre un certain temps chez les malades craintifs et qui retiennent leur respiration, en immobilisant le côté où avait lieu l’épanchement. Cette élévation de la température met quelquefois un quart d’heure et'même une demi-heure a se produire. L’importance de la détermination de ce temps n’échappera point aux expérimentateurs. » 3° L élévation de la température centrale reconnaît pour cause le retour à 1 état fonctionnel normal du poumon auparavant refoulé par l’épanchement. Elle ne résulte point de la soustraction du liquide épanché, car elle n a pas lieu avec la sortie de ce liquide, mais ses phases suivent rigoureusement celles du rétablissement graduel des organes respiratoires (vésicules pulmonaires). Dès que les conditions voulues pour que les échanges gazeux endosmo-exosmotiques se produisent, les actions moléculaires qui en sont la suite nécessaire élèvent la température. »