( 446 ) rence si paradoxale a besoin d’être appuyée sur un ensemble concordant de preuves variées. J’en ajourne donc la démonstration à une Communication prochaine. » Je me borne aujourd’hui à tirer des faits ci-dessus rapportés les conclusions suivantes : » i° L’oxygène se comporte comme un poison rapidement mortel, lorsque sa quantité dans le sang artériel s’élève à environ 35 centimètres cubes par ioo centimètres cubes de liquide; » 2° L'empoisonnement est caractérisé par des convulsions qui représentent, suivant l’intensité des accidents, les divers types du tétanos, de la strychnine, de l’acide phénique, de l’épilepsie, etc.; » 3° Ces accidents, que calme le chloroforme, sont dus aune exagération du pouvoir excito-moteur de la moelle épinière; » 4° Ils s’accompagnent d’une diminution considérable et constante de la température interne. » PHYSIOLOGIE PATHOLOGIQUE. — Sur la cause de l'élévation de la température centrale chez les malades atteints de pleurésie aiguë, et auxquels on vient de pratiquer la thoracocentèse; Note de M. A. Laboulbène, présentée par M. Ch. Robin, a Dans la séance du 18 novembre 1872, j’ai déjà communiqué à l’Académie mes recherches sur l’élévation de la température centrale chez les malades auxquels je venais de pratiquer la thoracocentèse. Deux faits analogues et confirmatifs ont été signalés aussi par M. le Dr Bourneville (1). )> Aujourd’hui, je viens soumettre à l’Académie de nouvelles observations, qui fournissent la preuve de l’exactitude de l’explication que j’avais donnée, et qui établissent nettement la cause de cette élévation de la température centrale. » En effet, chez deux malades atteintes de pleurésie aiguë, et auxquelles j’avais retiré plus d’un litre de sérosité épanchée dans une des cavités pleurales, j’ai trouvé qu’irmnédiatement après l’opération la température ne s’élevait pas encore׳, mais qu’après un laps de temps d’un quart d’heure à une demi-heure l’élévation de la température avait lieu. » Voici ces deux observations, résumées le plus brièvement possible : (1) Revue photographique des hôpitaux de Paris, 4e année, 1872, p. 112 [Cancerprimitif du péritoine, injection iodée), et Mouvement médical, 1872, p. 279.