( 436 ) surface, et il a observé que, malgré le contact de ces croûtes, les solutions demeuraient sursaturées. M. Tomlinson a admis, sans examen, que ces croûtes cristallines étaient les hydrates ordinaires Na2SO*, ioH20 et MgS0%7H20. » Or il a été reconnu, par‘ Lœwel et plusieurs autres chimistes, que le sel qui se sépare d’une solution de sulfate de soude évaporée à l’abri des poussières de l’air n’est pas le sel de Glauber ordinaire, mais un hydrate contenant (d’après les analyses de Lœwel) 7 molécules d’eau; ses propriétés sont différentes et sa solubilité, notamment, est beaucoup plus considérable que celle du sel de Glauber. » Quant aux cristaux de sulfate de magnésie qui se forment dans les mêmes conditions, je ne sache pas qu’on les ait étudiés jusqu’à présent, mais je crois pouvoir affirmer d’avance qu’ils ne sont pas identiques avec le sulfate de magnésie ordinaire MgSO4,7H2O. » CHIMIE ORGANIQUE. — ¿lction de l'acide ; Note de M. A. Colley, présentée par M. Wurtz. »L’acétochlorhydrose, en raison de sa plus grande stabilité, offre plus de facilité à obtenir d’autres dérivés de la glucose que la glucose elle-même. En faisant agir l’acide azotique fumant sur l’acétochlorhydrose, j’ai obtenu un dérivé, l’acétonitrose, remarquable par sa belle cristallisation. » Il n’est pas nécessaire pour cette réaction de purifier l’acétochlorhydrose par des lavages au carbonate de soude, etc., comme je l’ai décrit (Jnnales de Chimie et de Physique, série, t. XXI, p. 366). Après avoir ouvert le tube, dans lequel a été effectuée la réaction entre la glucose et le chlorure d’acétyle, on verse le contenu dans une fiole et l’on chauffe, en faisant passer par la masse un courant d’air sec. On élève la température peu à peu jusqu’à 120 degrés et l’on termine quand tout l’acide acétique est chassé. On refroidit alors la fiole à zéro, et l’on y verse de l’acide azotique fumant (15 à 20 parties pour une de chlorhydrose), également refroidi à zéro. On a soin que, pendant toute la durée de l’opération, la température ne s’élève pas trop au-dessus de zéro, ce qui aurait pour suite l’apparition de vapeurs rouges et une perte plus ou moins considérable de produit. On facilite la dissolution dans l’acide en agitant et en tournant la fiole, sans l’ôter du mélange réfrigérant. Quand la dissolution est terminée, on couvre la fiole entièrement avec de la glace, et on l’aban-