( 397 ) blis, qu’il ne reste plus à éclaircir que de simples détails, et que cela viendra avec le temps. » Nous ne nous entendons pas davantage sur les moyens d’étudier les faits. Le P. Secchi voudrait que je fisse un dénombrement relatif des taches tournantes par rapport aux autres qui, d’après ses dessins, ne tournent pas. Je l’entreprendrais volontiers si j’avais une collection de photographies solaires de 10 à ta centimètres de diamètre, mais jamais sur les dessins d’un observateur, fût-il aussi habile et aussi exercé que le P. Secchi. La raison en est simple : les bords de la tache d’un degré héliocentrique de diamètre, dont je parlais dans les derniers Comptes , page 3oa, si rapide que soit la gyration près de l’axe, emploiera un assez bon nombre de jours à exécuter vers les bords du noyau une rotation complète. Il faut donc des mesures délicates pour la mettre en évidence au bout d’un jour ou deux, en admettant qu’il y ait sur les bords quelques irrégularités persistantes, et ces mesures ont elles-mêmes besoin de certaines corrections que le calcul seul peut fournir. On le voit, ce n’est pas une affaire de simple inspection et de statistique, d’après des dessins dont l’auteur aura eu toute autre chose en vue, et je ne m’étonne pas que le P. Secchi, en recourant à ses registres, n’y trouve que des cas isolés de gyration frappante, qui ont dû sauter aux yeux, et qui d’ailleurs, à eux seuls, me semblent déjà bien convaincants si on les compare à ma théorie. » , BOTANIQUE. — De la théorie carpellaire d’après le Martynia fragrans; par M. A. Trécul. « Le système vasculaire du pédoncule de la fleur forme, vers sa partie supérieure, une zone mince presque continue. À une petite distance de la base du calice, il produit, de chaque côté de la face supérieure, un sinus du fond duquel sort un faisceau destiné à l’une des deux bractéoles qui garnissent là le pédoncule. Tout près de la base de la fleur, cinq nouveaux sinus se forment, préparant la séparation des faisceaux qui vont au calice; puis un peu plus haut il s’en fait cinq autres, alternes avec les précédents, pour l’émission des faisceaux qui vont aux pétales; plus haut encore cinq nouveaux, alternes avec ceux des pétales, sont destinés aux faisceaux qui se terminent dans les étamines., » Il est à remarquer qn’ici, bien que les étamines soient insérées sur le tube de la corolle, l’insertion de leurs faisceaux ne se confond pas avec celle des faisceaux propres à cette deuxième enveloppe de la fleur. A la C. R., 1873, 1« Semestre. (T. LXXVI, № 7.) 51