( 393 ) miné, de droite à gauche pour un observateur placé sur l'hémisphère nord, de gauche à droite pour un observateur placé sur l'hémisphère sud. Pour deux autres taches de très-longue durée, on a marqué l'oscillation qu'elles exécutent en circulant lentement, autour de leur position moyenne, dans des ellipses ponctuées dont le grand axe est perpendiculaire à l’équateur; le sens est indiqué par des flèches. » En se reportant aux Mémoires que j’ai publiés à ce sujet, on trouve les éléments suivants puisés dans les observations anglaises : Numéros des taches Latitudes Oscillation Période de d’après Carrington. moyennes. Hémisphère en latitude. l’oscillation. boréal. 762-789— + I9°25 oscillation marquée non délerm, . . ; .815-829־־792 +!4.9 Id. Id. 908־868-889 H-i1.1 Id. Id. 919-936-954 -t- 8.8 Id- Id. 858-877-899 4- 8.1 insensible Id. (4-I2-18-28)(*) -1- 8.0 — Io, 7 COS2o,68(t — 61) 13 il ; Hémisphère austral. t56J.5 616-664-7IO- 730-753-777. — n°68 U 0 J — 1,12 COS2,3o(í— 164 ) 844-886-90 5 , —16.o5 — 1,45 COS 2,25(t—349) 160 .... .853-873־785-809-825 -25.68 —1,93 cos3,i8(¿—3o5.2) 113 220-229-239 —27.64 —1,86 cos4,i (t— 26) 88 i3g-!44 —30.69 —1,37 cos4,36(¿—4^-3) 82.6 » Mais l’oscillation d'une tache n'est elliptique que si on la rapporte au méridien uniformément mobile qui passe par sa position moyenne; le sens de ce mouvement elliptique est naturellement celui de la rotation. Si on la rapporte, comme on doit le faire ici, à un méridien qui ait à chaque instant la vitesse correspondant au parallèle instantané de la tache, cette oscillation est alors sensiblement linéaire et perpendiculaire à l’équateur. » Toujours est-il que cette oscillation en latitude, directement déduite des observations, suit exactement la même loi que l'oscillation correspondante en latitude dans un mouvement circulaire qui s’effectuerait uniformément autour de la position moyenne de la tache. » Or il est aisé de s'assurer que les circonstances physiques qui caractérisent les tourbillons solaires permettent d’y concevoir ce dernier genre de mouvement avec une amplitude très-faible (dz i v degré) et une lenteur (*) ïaclie observée par le P. Secchi. Cf. Comptes rendus, t. LXIII, p. 1027; 1866.