( 39l ) par la pénombre, le noir des taches et les raies du Fig. 2. !,extinction accusée spectre. » Voici la figure d’un tourbillon solaire, comprenant le plan et la coupe verticale. Ce serait à peu près le plan et la coupe d’un de nos cyclones ou d’une trombe gigantesque. AB est le diamètre de l’orifice supérieur, là où là photosphère a été dénudée ; ab est le diamètre du noyau noir ordinaire ; a! b* est celui du trou encore plus noir de M. Dawes. Sur les parois ka et B b7 refroidies par l’afflux des matériaux supérieurs, se forme la pénombre. Plus bas, vers l’orifice inférieur, s’échappe, comme en un disque tournant, l’hydrogène aspiré par le tourbillon dans la chromosphère. La force centrifuge l’écarte fortement de l’axe ; il remonte ensuite, en vertu de sa légèreté spécifique augmentée par son réchauffement, dans les couches profondes ; mais, au lieu de sortir forcément, comme dans le cas précédent du P. Secchi et de M. Tàcchini, par l’orifice AB de la tache, il passe à travers la région des facules qui bordent la tache et jaillit en flammes et protubérances au-dessus delà chromosphère, bien loin de Taxe du tourbillon (i). Tout cela est en parfaite conformité avec les faits connus״ (!) C’est ce qui se passe sur terre lorsqu’une trombe ordinaire vient à pénétrer dans l’eau de la mer ou d?un lac par sa partie inférieure. On voit aussitôt l’eau s’agiter tout autour et v former une sorte de bourrelet tumultueux. Ce n’est pas, comme on le voit, que l’eau 5o..