( 39° ) gazeuse, partie de ce noyau, déchire la couche et pratique, dans la couche lumineuse, une vaste éclaircie circulaire Aîh Üii observateur, placé au loin, dans le voisinage de l’axe de l’éruption, voit le noyau noir en o!b\ la pénombre produite par la partie découverte de la couche nuageuse ah et l’orifice AB de la tache. )> Aujourd’hui il n’est plus question du noyau noir a*b' ni de la couche nuageuse ab; mais quelques astronomes tiennent encore aux éruptions venant trouer la photosphère en AB. Superposez à celle-ci la chromosphère CP : n’est-il pas évident que l’érUption va là traverser de bas en haut* ou la refouler de manière à produire, juste au-dessus de la tache, au-dessus de la limite CP, dés protubérances oit flammes hydrogénées? Lès choses ne se passent pas ainsi; il y a bien des protubérances, mais elles se trou*■־ vent en dehors de la tache, loin de l’éruption; dans le cratère même, si l’on peut se servir de ce nom pour un ensemble gazeux, il n’y en a point. C’est là ma première objection aux idées de MM. Tacchini et Secchi : il est difficile d’y faire une réponse intelligible. » De plus, il est impossible d’obtenir ainsi rien qui ressemble à une tache du Soleil, pas même la pénombre.et moins encore le noyau noir de la tache. Le P. Secchi pense que ces éruptions, en se dilatant dans leur course ascendante, produisent du froid et par suite l’extinction nécessaire pour la pénombre, le noyau noir et les phénomènes spectraux. Mai¿ si les courants ascendants produisaient du froid dans la photosphère, comment donc sa radiation incessante pourrait-elle s’entretenir ? Il existe bien, par milliers, des courants ascendants dans la masse solaire; mais Ces Courants, qui alimentent la photosphère, y apportent la chaleur des couches profondes au lieu d’y produire du froid ; on ne saurait donc leur attribuer