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tensible qui passe sur la poulie d’une machine d’Àtwood. Ce flotteur est un tube de verre fermé en bas et ouvert en haut, dans lequel on verse un peu de mercure, de manière à tendre suffisamment le fil et à donner au système mobile un poids additionnel aussi faible qu’on le désire.
» Le flotteur F, destiné à suivre les variations de niveau de la colonne descendante, est entouré, à chacune de ses extrémités, par une espèce de collier à pointes. Il importait, en effet, d’empêcher le flotteur de venir s’accoler à la paroi du tube et la longueur des pointes est telle que le flotteur puisse monter et descendre dans le tube sans qu’il y ait un grippement sensible contre le verre.
« Une aiguille de verre a, effilée à la lampe, rectiligne, résistante et légère, me sert de pointe écrivante. Elle est fixée, avec de la cire, sur un morceau de tube capillaire dont Taxe est traversé par le fil qui supporte le flotteur. En faisant glisser le tube capillaire le long du fil, on peut, au moyen d’un peu de cire, le fixer à la hauteur que l’on juge convenable. Ce style écrit les indications sur une plaque de verre enfumé qui est entraînée dans le sens de la flèche, par un petit chariot se mouvant sur des rails horizontaux fixés sur une table. Ce petit chariot, qui se meut d’un mouvement très-lent et uniforme, est celui qui a été imaginé par M. Marey, pour ses expériences classiques de myographie.
» Pour appliquer la pointe de l’aiguille contre la plaque de verre, il suffit de tordre légèrement le fil pour qu’il amène, en se détordant, un contact, aussi faible qu’on le désire, de la pointe avec la plaque.
» L’appareil que je viens de décrire fonctionne au Collège de France dans le laboratoire de M. Marey, où se font mes expériences.
» La longueur de ces expériences et l’avantage qu’il y a à en faire un grand nombre me forcent à renvoyer à une Note ultérieure la publication des résultats que j’ai obtenus jusqu’à présent. »
paléontologie. — Sur la présence d'ossements humains dans les brèches osseuses de la Corse; Note de M. Locari, présentée par M. Milne Edwards.
« Depuis longtemps déjà plusieurs auteurs ont. signalé la présence de brèches osseuses aux environs de la ville de Bastia; Cuvier, dans ses recherches sur les ossements fossiles, donne la description d’un crâne de Lagomys, recueilli par Rampasse dans une brèche située au-dessous de la ville. U y a quelques années, lorsque l’on entreprit la construction du port Saint-Nicolas, on dut ouvrir de nombreuses et vastes carrières pour