( 373 ) indications de !’instruments Au-dessous, de 1200 mètres, ces indications reprenaient un accord satisfaisant. Nous en avons conclu qu’il ne s’agissait pas simplement d’un défaut de graduation que l’on corrigerait aisément à l’aide d’une table, mais bien d’une limite de l’élasticité des lames métalliques qui constituent l’organe essentiel du baromètre. Nous appelons sur ce point !’attention des constructeurs. » En restant, dans la suite du voyage, à des altitudes qui n’ont plus dépassé 1200 mètres, nous avons reconnu que l’on pouvait, en général, compter sur une approximation de 10 à 15 mètres pour l’altitude absolue de chaque station, à la condition toutefois de s’astreindre à prendre la température de l’air. » Il faut toujours, bien entendu, se procurer plus tard des observations contemporaines faites dans des stations fixes qui ne soient pas trop éloignées et qui appartiennent, autant que possible, à la même région météorologique que les stations de voyage. » Les stations météorologiques dont nous avons pu nous procurer les observations sont celles de Paris, de Bourges, de Genève, du liigi, de Neuchâtel et de Bâle. » Pour calculer les altitudes ou plutôt les différences de niveau entre ces observatoires fixes et les stations de voyage (stations faites à pied, à cheval, en voiture et en chemin de fer), nous avons essayé successivement l’emploi des tables ou des formules hypsométriques qui sont le plus en usage; mais comme ces calculs, tout simples qu’ils soient, prennent assez de temps, quand les observations sont multipliées, nous avons cherché encore à les simplifier. L’idée qui s’est naturellement présentée à nous a été de calculer une table à double entrée, dans laquelle on pût trouver immédiatement, par une simple lecture ou par une interpolation à vue, le résultat cherché. » Une remarque suggérée par l’examen de cette table nous a conduits à représenter la loi qui existe entre la pression atmosphérique et les hauteurs au-dessus du niveau de la mer, par une parabole du deuxième degré (ce que Biot avait déjà fait pour discuter les observations de Gay-Lussac, de Humboldt et deM. Boussingault). En dirigeant convenablement les calculs pour déterminer les constantes, et pour embrasser une partie suffisante de la hauteur de !’atmosphère, à partir du niveau de la mer, nous sommes arrivés ainsi à exprimer la différence du niveau Z entre les deux stations où l’on a observé, à la même date et à peu près à la même heure, C R., i873, Ier Semestre, (T. LXXVI/№ G.) 4^