( 365 ) mode, parce qu’on peut se servir d’un télescope d’une dimension quelconque pour rassembler en un foyer les rayons parallèles qui passent au traversées prismes. » La chromosphère a été vue tout entière, par cette méthode, deux fois' dans le mois de décembre : le 6 décembre 1872, à nh,3o; le 7 décembre 1872, à I Ih,20. » Nous avons reconnu récemment que celte méthode a été déjà proposée par MM. Zollner et Winloch, et que ces astronomes l’ont rejetée. » PHYSIQUE. — Sur la chaleur de transformation; Note deM. J. Moütiek, présentée par M. II. Sainte-Claire Deville. « Un corps peut se présenter à la même température sous deux états différents, que nous nommerons pour abréger M et M'. Pour passer de l’état M à l’état M', un kilogramme du corps absorbe une quantité de chaleur Q, que nous appellerons chaleur de transformation. Supposons que le corps puisse se vaporiser sous les deux états M et M', et que les tensions des vapeurs/? et p'k la même température soient inégales; proposons-nous de déterminer une relation entre la chaleur de transformation Q et les deux tensions de vapeur p et p'. » Soient u et n! les volumes spécifiques du corps sous les états M et M', v et p' les volumes spécifiques des vapeurs fournies par M ét M', L et L'les chaleurs de vaporisation.. » Imaginons le cycle suivant d’opérations effectuées à une température invariable. » i° Le corps passe de l’état M à l’état M' sous une pression constante sr; il absorbe la quantité de chaleur Q. La chaleur consommée par le travail externe est Asr (*¿/;— u), en appelant A l’équivalent calorifique du travail; la chaleur consommée par le travail interne est Q — A'zx(uf— u). » 20 Le corps M׳ est réduit en vapeur saturée. La chaleur consommée par le travail extérieur est A//(p׳&—-׳); la chaleur consommée par le travail intérieur est L'—kpf (p'— w').. » 3° On fait varier le volume de la vapeur formée en maintenant la température constante de manière que la pression devienne égale à /?; le travail intérieur consomme une quantité de chaleur q. » 4° On condense la vapeur sous la pression constante p\ le corps revient à l’état initial M. La chaleur dégagée est L; la portion de cette chaleur qui correspond au travail intérieur est L — Ap{y — u). C. R., 1873, i«r Semestre. (T. LXXVI, N<> G.) 47