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tion acidulée par l’acide chlorhydrique. Pour doser !,acide sulfureux, on a traité un égal volume de la même solution par l’acide nitrique, et, après avoir chauffé le mélange pour transformerl’acide sulfureux en acide sulfurique, on a précipité l’acide sulfurique total par le nitrate de baryte. La différence entre ce dernier résultat et le précédent fournit les éléments pour calculer la quantité d’acide sulfureux.
»Voici la détermination quantitative, en centièmes, des substances les
plus importantes contenues dans ces stalagmites
Acide sulfurique (calculé anhydre)... .......... 20,7
Acide sulfureux............................... 3,6
Acide arsénieux........... .........................   i,5
Alumine............................................    7,9
Chaux............................................ .	6,9
Ammoniaque (AzH4 O)..............................      5,3
Chlore.............................................    i,5
Fer à l’état de protoxyde.......... ................ 1,4
Silice ............................. .......... 0,8
Eau (dosée à la température de 100 degrés)........... 27,8
Acide phosphorique, magnésie, potasse, soude, etc.. .....	22,7
100,0 •
» J’attache une importance particulière à la présence de l’acide arsénieux, à l’état d’arsénite soluble, dans ces stalagmites ; la présence de cet acide, qui n’avait pas encore été signalée, au moins à ma connaissance, indique l’origine des composés arsénicaux dans l’eau thermominérale de la solfatare de Pouzzoles, dont j’ai entretenu l’Académie. »
CHIMIE AGRICOLE. — Action de la terre volcanique de la solfatare de Pouzzoles sur les maladies de la vigne; Note de M. S. de Luca.
(Renvoi à la Commission du Phylloxéra.)
« Il y a déjà trois ans qu’on a commencé à employer, aux environs de Naples, la terre de la solfatare de Pouzzoles pour combattre l’ancienne maladie de la vigne, l’oïdium. Elle contient du soufre, sous forme cristalline et en petites agglomérations amorphes, quelques traces de sulfures d’arsenic et des matières volcaniques poreuses, formées pour la plus grande partie de silicates et de trachytes décomposés. La terre de la solfatare, telle que la fournit l’ancien cratère, réduite en poudre fine, produit les meilleurs résultats par le procédé du soufrage. On a constaté en outre, pendant l’année 1872, que la même terre placée autour du cep de la plante, à une faible profondeur, dans la proportion de 200 à 1000 grammes, selon la
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