( 358 ) 1 oxyde ferreux. Les réactions des sels ferriques se manifestent seulement en examinant les couches extérieures des stalagmites. » La présence de l’acide sulfureux, c’est-à-dire des sulfites, a été constatée, en introduisant dans un tube de verre, de petit diamètre et fermé par un bout, environ i gramme de la partie centrale de la matière, à laquelle on a ajouté quelques gouttes d’acidé sulfurique; on a effilé l’autre extrémité.du ‘ tube, et soumis à une légère chaleur la partie qui contenait la matière additionnée d acide. Le gaz qui s’est dégagé ne noircissait pas les cristaux de sulfate de cuivre, tandis qu’il décolorait non-seulement une solution . faible d iodure d amidon, mais aussi de l’eau colorée par du permanganate de potasse. » La solution aqueuse de la matière primitive, acidulée avec de l’acide chlorhydrique, donne un précipité jaune par l’hydrogène sulfuré. Ce précipité se dissout facilement dans l’ammoniaque et produit une solution incolore; mais, en saturant l’ammoniaque par un excès d’acide chlorhydrique, le précipité se reproduit, et peut de nouveau être dissous par les • sulfures alcalins. Ce précipité lavé et desséché se volatilise facilement et complètement, lorsqu’on le soumet à l’action de là chaleur. » La solution aqueuse de la matière a été réduite au dixième du volume primitif, et introduit dans l’appareil de Marsh ; elle a donné les réactions de 1 arsenic. Une autre partie de la solution a été évaporée à sec; le résidu, repris par l’acide nitrique concentré et chaud, n’a dégagé que peu de va-peurs nitreuses; en évaporant de nouveau le mélange à sec et en reprenant ce résidu par l’eau acidulée par l’acide chlorhydrique, on a obtenu une solution qui ne donnait ni précipité, ni coloration par l’hydrogène sulfuré. Un commencement de coloration s’observait dans la liqueur après un repos de plusieurs heures et en présence d’un excès d’hydrogène sulfuré à l’état gazeux. Cette expérience montre que l’arsenic existe dans la matière examinée a 1 état d acide arsenieux et non d’acide arséniqué. » Si Ion abandonne la. matière pendant plusieurs jours en présence de la chaux vive, elle perd environ 8 pour ioo de son poids, par l’élimination de l’eau que la chaux fixe en se dilatant ; par une exposition à la température de ioo degrés, la perte de poids s’élève à environ 28 pour 100; à une température supérieure, elle dégage des vapeurs acides. Chauffée enfin avec de la potasse caustique, elle dégage une grande quantité d’ammo-niaque? reconnaissable à tous ces caractères! » L acide sulfurique a été dosé sous forme de sulfate de baryte en précipitant, au moyen du chlorure de baryum, un volume connu de la solu-