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» Trois des quatre pierres ainsi obtenues ont donné à !’analyse, pour 100 de cendres :
Chaux.......................... 55,37
Magnésie..................... o,3 5
Dans Tétât normal, la pierre ne renferme pas de quantité appréciable de magnésie.
» J’avouerai franchement que, tout d’abord, je m’attendais, dans ces expériences, à une fixation plus considérable de magnésie; je recherche en ce moment les raisons de la faible proportion de cette base dans la pierre d’écrevisse. Pour ce qui regarde les os, on s’en rend compte par d’autres considérations.
)> *Si, en effet, on*compare maintenant les résultats que je publie dans la présente Note, non-seulement entre eux, mais aussi avec ceux que j’ai rapportés, il y a trois ans; si l’on confronte ces documents analytiques, émanés de divers chimistes et à des époques diverses, on sera frappé de voir à quel point ils concourent spontanément à la démonstration d’un rapport remarquable, digne peut-être de l’attention de l’Académie. Assurément les faits ne sont pas encore assez nombreux pour permettre d’élever ce rapport à la hauteur d’une loi; mais ils sont assez nets pour permettre de le marquer sans hésitation.
» Je donne aujourd’hui, pour la composition minérale des os d’un pigeon soumis au régime de la magnésie, du 6 septembre 1869 au 4 avril
1870, les chiffres suivants :
Chaux....... 61,76
Magnésie......................... i,8i
» Si l’on se reporte à ma Note du 16 août 1870, on verra que les os d’un pigeon soumis, dans des conditions analogues et dans des limites de temps identiques, au régime de la strontiane, ont fourni, à l’analyse, la proportion suivante de chaux et de strontiane :
’ Chaux................ ...........	46>7$
Strontiane........................	8,45
» Or les chiffres 1,81 et 8,45 sont à peu près dans le même rapport que les chiffres 24 et 87,5, qui expriment les poids atomiques respectifs du magnésium et du strontium.
» Voici un second exemple. Dans la même Note du 16 août 1870, j’ai publié deux expériences, faites l’une et l’autre sur des rats, et dans des limites identiques (16 septembre au 27 novembre 1869). Elles ont trait à la