(342) 20 à 3o kilomètres. Dans ces circonstances et avec l’aide d’une opération géodésique spéciale, je ne doute pas qu’on puisse obtenir une détermination de la vitesse de la lumière approchée à moins d’un millième. J’ai le plus grand désir de tenter cette expérience et je.serais fort honoré si l’Académie voulait bien accueillir favorablement ce projet. Il est à désirer, pour l’honneur de la science française, que ces grands travaux relatifs à la vitesse de la lumière, commencés par Rœraer à l’Observatoire de Paris, simplifiés et continués par des savants français, soient achevés en France avec toute la précision que comporte leur importance au point de vue de la Physique et de l’Astronomie. » Conformément au désir exprimé par M. Le Verrier, la Commission du passage de Vénus, qui a déjà associé M. Cornu à ses travaux , recevra communication de son Mémoire. PHYSIQUE. — Sur la résistance électrique des métaux; Note de M. Benoît. (Commissaires: MM. Fizeau, Edm. Becquerel, Jamin.) « On sait depuis longtemps que la résistance électrique des métaux augmente quand leur température s’élève. Cet accroissement a été mesuré jusqu’à ioo degrés par M. Becquerel et par Matthiessen, et jusqu’à aoo degrés dans quelques métaux par M. Lenz, et plus récemment par M. Arndtsen. Je me suis proposé de suivre la variation au delà de ces limites, et de déterminer l’accroissement de la résistance spécifique jusqu’à des tempé- ratures très-élevées. » Si nous appelons a? la résistance spécifique d’un métal, c’est-à-dire sa résistance sous l’unité de longueur et sous l’unité de section, la résistance d’un fil de ce métal, de longueur l et de section s, est, d’après les lois de Davy, ״; ' R = a?-, ou, en remplaçants par sa valeur en fonction du volume V, du poids P et de la densité D de ce fil, xl2 x־Dl2 R=? = ־p־• Si D, P et / sont connus, et qu’on détermine R à ¿ degrés, on pourra tirer de cette dernière relation la valeur de la résistance spécifique à cette température.