( 3/, ! ) exacte des deux stations, la correction qu’il conviendrait d’appliquer à mes résultats serait très-facile à calculer. » Le tableau suivant donne le résultat des calculs définitifs ; les valeurs de la vitesse de la lumière exprimées en kilomètres par seconde sont classées d’après l’ordre des occultations de la lumière de retour qui les a fournies : Ier ordre. 2e ordre. 3e ordre. 4e ordre. 5e ordre. 6e ordre. 7e ordre. » 302.6oo 297.300 298.600 298.800 297.5oo 3oo.4 » (17 ) (236) (376) (48o) (91 ) (27) » Les nombres entre parenthèses expriment les poids relatifs des valeurs correspondantes; on les a formés en divisant par io le produit du nombre d’observations par m — i (nétant l’ordre de l’occultation) et par les coefficients i, 2, 3, 4> suivant que les annotations du carnet d’expériences portaient assez bon, bon, très-bon, excellent, suivant l’état de l’atmosphère. • » La moyenne composée donne 298400 ; en multipliant ce nombre par l’indice de réfraction de l’air i,ooo3, on obtient le nombre 298500 kilomètres par seconde, pour la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide déduite de l’ensemble de mes observations. J’estime que ce nombre est approché à » Les physiciens ne verront pas sans intérêt la concordance de ce résultat avec celui de Foucault. Il est bon de remarquer d’ailleurs que les expériences de Foucault exigeaient une vérification, non-seulement parce que le détail des observations et du procédé n’a pas été publié et échappe ainsi à toute discussion, mais parce que la méthode du miroir tournant donne prise à des objections graves, dans l’exposé desquelles je ne puis entrer ici; la méthode de M. Fizeau est, au contraire, à l’abri de ce s objections. Les astronomes, de leur côté, trouveront, dans cette nouvelle détermination de la vitesse de la lumière, une confirmation importante de la valeur de la parallaxe du Soleil 8", 86, qu’on obtient en rapprochant ce nombre delà constante de l’aberration. C’est la valeur que M. Le Verrier a retrouvée, par trois séries d’observations, relatives au mouvement des planètes, en particulier de Mars et de Vénus. On ne saurait donc trop insister sur l’importance en Astronomie de la détermination précise de la vitesse de la lumière, » En terminant, je me crois en droit d’affirmer, ainsi que l’a annoncé M. Fizeau dès ses premières recherches, que les mêmes expériences pourraient, sans beaucoup plus de difficultés, être répétées, dans des conditions atmosphériques et topographiques favorables, avec des stations séparées de C. R,, 1873, Ier Semestre.(T.LXXVI, № 6.) 44