(-339 ) station d’observation est installée dans une mansarde du pavillon de l’École Polytechnique; l’autre station, dans la chambre de l’une des casernes du Mont-Valérien. A la première station sont disposés, à demeure, la lunette d’observation (180 millimètres d’ouverture, Am,4o de distance focale), la roue dentée et son mécanisme moteur, le système éclaireur, l’appareil enregistreur des vitesses, les fils électriques amenant la seconde, etc. La station opposée ne renferme que le collimateur à réflexion, composé d’un objectif (de 11o millimètres d’ouverture et de im,20 de distance focale) monté en lunette et muni dans le plan focal d’un petit miroir plan en verre argenté. » Dans le Mémoire: que j’ai l’honneur de soumettre à l’Académie, je décris en détail les diverses précautions à prendre pour, ajuster, suivant la même droite, les axes optiques des deux appareils et pour placer exactement la surface du miroir dans le plan focal du collimateur. Cette seconde condition doit être remplie avec une grande exactitude, sans quoi la perte de lumière au retour serait considérable : je suis parvenu à remplir cette condition d’une manière complète en mé servant, comme d’un réticule, de la pellicule d’argent partiellement enlevée sur certains points du miroir : la précision est alors entièrement déterminée par le pouvoir définissant de la lunette. » Parmi les perfectionnements introduits dans lé cours de ces nouvelles recherches, je veux citer la construction du moteur de la roue dentée. Le moteur à denture hélicoïdale, construit par .Froment, a été abandonné comme nécessitant une force motrice trop considérable : j’ai notablement simplifié le dispositif en utilisant des mécanismes d’horlogerie qu’on trouve dans le commerce sous le nom de roulants ca (de 12 à !5 centimètres de côtés); on ôte l’échappement et la minuterie, et l’on remplace la roue à rochets de l’échappement par une roue plus légère et à denture plus fine; j’ai employé, à cet effet, 3 modèles de roues à 104, 116 et i/jo dents. u En disposant un ressort énergique dans le barillet, j’ai pu atteindre des vitesses de 700 à 800 tours par seconde. Enfin, comme complément, j’ai disposé, sur l’axe de l’aiguille des minutes, une came électrique, nécessaire pour !’enregistrement de la vitesse de rotation du mécanisme, un frein destiné à régler à volonté cette vitesse, et un second barillet permettant de faire tourner la roue dentée en sens inverse. Cette dernière disposition est utile pour éliminer certaines erreurs systématiques qui pourraient résulter du mécanisme lui-même.