»( tobre dernier, et dans la même vig Les Phylloxéra qui couvrent ces racines sont aussi àTétât de multiplication. » 3° Un troisième flacon, contenant des racines avec des Phylloxéra et de la terre; le tout a été pris le 15 décembre dernier, dans la même vigne malade du domaine de Las Sorres. A cette époque de Tannée, on trouvait encore les insectes en assez grand nombre sur les racines, probablement à cause de la douceur de !,hiver, ainsi que le prouve !,échantillon que je mets sous les yeux de l’Académie. » Les racines malades et phylloxérées, dont il est ici question, ont été recueillies par MM. Jeannenot et Durand, professeurs à TÉcole régionale d’agriculture de Montpellier et secrétaires de la Commission départementale de la maladie de la vigne. J’ai eu plusieurs fois l’occasion d’observer ces racines avec eux depuis qu’ils les ont recueillies, et de suivre sur ces échantillons les développements alternatifs qu’y prenaient les insectes. Ce exemples prouvent, comme je l’ai déjà dit, que le Phylloxéra se développe facilement, même en hiver à une température relativement basse, celle d’appartements où Ton ne fait que de petits feux de cheminée (9 à 12 degrés) sur des racines faibles, mourantes, et déjà couvertes de moisissures. » Je présente aussi à l’Académie des préparations de racines de vignes saines et malades, recueillies aux mois d’août et de septembre 1868, et au mois de janvier 1869. Ces racines présentent toutes une particularité que j’ai retrouvée sur les racines de vigne que j’ai observées à toutes les époques de Tannée, c’est la présence de la fécule en quantités souvent considérables. Il est probable que ce fait n’est point isolé et s’étend à d’autres végétaux. » chimie. — Sur la densité de l'alcool absolu rigoureusement pur ; Extrait d’une Lettre de M. Is. Pierre à M. Dumas. « A la suite de mes anciens travaux sur la dilatation des liquides, des réclamations furent adressées au Ministère des Finances, il y a une quinzaine d’années environ, au sujet de !’incertitude présumée de la densité de l’alcool absolu qui avait été pris pour type dans la construction des alcoomètres centésimaux. Mes résultats s’étaient trouvés confirmés par des travaux faits à l’étranger. Le Gouvernement fit alors appel aux lumières de l’Académie des Sciences, en l’invitant à donner son avis sur la question. La Commission nommée par l’Académie proposa, par l’organe de Pouillet,