mencera aussi à pouvoir la lever époque où son effort sera bien plus grand que celui qui sera nécessaire pour achever la levée, par la même raison que celle dont je viens de parler, relativement au contre-poids; ce flotteur annulaire pourra donc s’émerger un peu au besoin. » J’ai pris pour exemple le barrage de M. Desfontaines, qui, dansl’état actuel des constructions de ce système, fonctionne précisément au moyen du mouvement alternatif de surfaces tournant dans une sorte de tambour, comme celui des appareils moteurs précités de mon invention, que j’ai indiqué succinctement dans le Bulletin de la Société Philomathique du 6 avril 1844. Ne pensant pas alors à un barrage, je ne l’avais présenté qu’avec un axe vertical ; il doit être modifié comme je l’ai indiqué aujourd’hui, pour être employé à faire fonctionner des barrages mobiles; mais le principe qui permettait déjà de le faire marcher, au moyen de l’aspiration résultant du mouvement acquis d’une colonne liquide, change l’état de la question en la simplifiant, de manière à permettre d’étudier l’application à d’autres barrages de l’appareil que je rappelle. On conçoit, en effet, que l’essentiel pour divers barrages mobiles était d’avoir un moyen commode et peu dispendieux de relever et de baisser alternativement, sur toute la largeur d’une rivière, les surfaces qui doivent alternativement la barrer. Quant aux moyens de rendre la marche entièrement automatique, j’ai cru devoir en dire quelques mots. » viticulture. — Sur la maladie de la Note de M. H. Makès. « A l’appui des faits que j’ai cités dans ma Communication du 27 janvier dernier sur la maladie de la vigne, j’ai l’honneur de présenter à l’Académie : ■ » i° Un flacon contenant des racines recueillies vers le milieu du mois d’août dernier, dans la vigne phylloxérée de Las Sorres, près Montpellier, où ont été faites plusieurs expériences de la Commission départementale de l’Hérault, pour la maladie de la vigne. Ces racines, qui sont toujours restées dans le flacon où elles sont renfermées, sont couvertes depuis près d’un mois d’un réseau de moisissures. On y trouve un assez grand nombre d e Phylloxéra aptères à toutes les périodes de leur développement, depuis l’oeuf jusqu’à la larve bruue. Le nombre de ces insectes sur ces racines a plusieurs fois varié ;,après avoir été très-faible aux mois d’octobre et de novembre, il a augmenté en décembre, et leur état de multiplication persiste depuis cette époque. » 20 Un deuxième flacon, contenant des racines recueillies au mois d’oc- 43..