( 334 ) faire sortir du système, soit d’un côt|^soit de l’autre, delà surface motrice dont j’ai parlé. On conçoit que la communication peut être alternativement établie entre la tête de cette machine et l’une ou l’autre des faces, dont il s’agit. Je n’entrerai pas ici dans les détails de ce genre. » Tant que la colonne en mouvement dans le tuyau de conduite ou corps de bélier agira par aspiration, il y aura une cause qui tiendra la vanne cylindrique ou soupape de Cornwall appliquée sur son siège, la partie supérieure de cette pièce mobile étant disposée de manière à recevoir pardessus; je veux dire sur un anneau supérieur d’un diamètre intérieur moindre que le reste de la vanne, la pression de l’atmosphère. Mais, quand la colonne aspirante aura éteint son mouvement, la même cause n’existant plus, un balancier à contre-poids ou un flotteur relèvera cette pièce mobile, et l’eau entrera dans le système quand elle sera de nouveau levée, comme cela se fait dans mon appareil précité. » Si le barrage est couché et qu’on veuille le faire lever, à partir du moment où la baisse de l’eau aura atteint une certaine limite, le contrepoids du balancier, pouvant alors se trouver découvert et agissant comme un flotteur sorti de l'eau, fera lever l’espèce de vanne cylindrique ou de soupape de Cornwall précitée. » Tl semble, au premier aperçu, que celle-ci ne s’ouvrirait pas d’une manière suffisante en vertu de ce principe ; mais il suffit de faire attention que la partie supérieure est, comme je l’ai dit ci-dessus, disposée de manière a supporter une pression de haut en bas, qui peut être rendue assez forte, d’autant plus que cette pièce est bien plutôt soulevée, dans mes expériences sur des machines analogues, par suite du retour de la colonne aspirante, que par le contre-poids, quand le jeu régulier est établi. Par conséquent, pour une première levée, le contre-poids ne la soulèvera, si l’on veut, que lorsqu’il sera entièrement découvert. A partir du moment où elle sera légèrement soulevée, la colonne du tuyau de conduite résistant d’abord par son inertie à l’eau affluente, le contre-poids n’aura à faire qu’un effort beaucoup moindre pour achever de la soulever, de sorte qu’il pourra même, au besoin, rentrer en partie dans l’eau. » Si Ton veut, au contraire, faire baisser le barrage quand l’eau sera montée à une certaine hauteur en amont, à cette époque, le contre-poids dont je viens de parler sera entièrement plongé ; mais un flotteur annulaire, disposé à une hauteur convenable au-dessus de la vanne cylindrique ou soupape de Cornwall, sera recouvert par le liquide. Il pourra donc faire lever cette pièce, quoique le contre-poids précité n’agisse plus. Il ne com-