( 333 ) à une série de surfaces mobiles successives, chacune pouvant fonctionner entre des surfaces fixes verticales. » Si, au lieu d’employer le bélier aspirateur ordinaire, on veut produire les mêmes effets de manière que le barrage fonctionne de lui-même, c’est-à-dire sans qu’il soit indispensable qu’un ouvrier mette l’appareil en train, cet effet peut être obtenu en substituant à la soupape d’arrêt du bélier ״aspirateur une sorte de vanne cylindrique convenablement modifiée, fonctionnant de la même manière que la soupape de Cornwall d’un de mes moteurs hydrauliques à piston alternativement aspiré. Le 6 avril 1844? j’ai communiqué à la Société Philomathique de Paris, comme on peut le voir dans le journal l’Institut et à la page 3i du Bulletin de cette Société, une disposition dans laquelle le piston moteur était précisément une porte tournant alternativement autour d’un axe et liée à une autre porte tournant autour du même axe, chacune de ces portes étant ramenée alternativement en arrière par l’autre, à l’époque où la pression motrice agissait sur celle-ci et n’agissait plus sur l’autre (i). Le barrage de M. Desfontaines n’est pas sans quelque analogie avec cette disposition, relativement à laquelle j’avoue que je ne pensais pas à un barrage quand je la présentai. Mais il n’est peut-être pas sans quelque intérêt de là rappeler succinctement, afin de mieux montrer comment mes idées trouvent naturellement leur application à un système composé d’éléments semblables à ceux que j’avais étudiés, sans que cela diminue en rien le mérite de M. Desfontaines. Le système était considéré, soit dans le cas où l’espèce de porte tournante, c’est-à-dire mobile dans une sorte de tambour, était poussée par la pression directe de l’eau, soit dans celui où l’eau motrice agissait par aspiration en vertu de la vitesse acquise d’une colonne liquide. » Dans ce système, la pièce dont il s’agit, analogue à une soupape de Cornwall, après avoir été levée une première fois, s’enfonce en vertu de la vitesse acquise de l’eau au-dessous d’elle, par le même principe que celui qui fait enfoncer les poutrelles dans les barrages : à partir du moment où elle repose sur son siège, la colonne liquide agit par aspiration. » Au lieu d’agir sur un piston alternativement aspiré, comme dans celui de mes appareils que je rappelle, elle agirait sur la masse d’eau qu’il faut (!) Voici un extrait de la Note dont il s’agit : « On peut recevoir l’action au moyen de portes tournant autour d’axes verticaux, et même disposer l’axe dans la paroi de séparation de deux tuyaux juxtaposés de façon qu’un des côtés de la porte fasse fonctionner l’autre... » 43 C. R., 1873, Ier Semestre. (T. LXXVI, № 6.)