( 33o ) l’ovaire du Passiflora est produit par Taxe creusé en gobelet; mais ce savant pense, en outre, que les styles et les stigmates représentent des feuilles. Je ne crois pas devoir partager, sur ce dernier point, l’opinion du célèbre botaniste, parce que les styles et les stigmates ont une constitution qui leur est propre, et qui n’a rien de celle d’une feuille. Je me bornerai à faire remarquer, pour le moment, que.M. Schleiden juge de la nature axile ou foliaire des parties du pistil, d’après leur évolution. Il dit ( Grundzüge, 1861, p. 486) : « Chez la feuille, est d’abord formé, la base à la' fin ; chez l’axe c’est le contraire qui a lieu. » On sait pourtant maintenant que c’est là un critérium défectueux, depuis que j’ai mis hors de doute qu’il y a des feuilles qui se forment de bas en haut, comme il y en a qui se développent de haut en bas, etc. Il y a même des inflorescences dont les axes se développent suivant ces deux modes, et d’autres qui offrent un type mixte, de même que certaines feuilles. » HYDRAULIQUE.— Note sur les moyens de faire fonctionner d’eux-mêmes plusieurs systèmes de barrages mobiles; par M. A. de Caugny. « Au commencement de l’année dernière, j’ai été invité par M. Lagrené, ingénieur des Ponts et Chaussées, à chercher si ce problème ne pourrait pas être résolu au moyen des appareils à colonnes liquides oscillantes dont je suis l’inventeur. Je crois utile de donner quelques détails à ce sujet. » Il y a des barrages mobiles que l’on peut faire fonctionner d’eux-mêmes : les uns en retirant de l’eau, les autres en refoulant l’eau; mais il fallait pour cela, jusqu’à présent, ou disposer des réservoirs latéraux, d’une hauteur suffisante, ou conserver, pour produire ces effets, une partie notable de la chiite d’une rivière. On a essayé, à ce qu’il paraît, d’y suppléer, jusqu’à un certain point, au moyen d’une application du bélier hydraulique ordinaire, mais cela n’a pas réussi à cause des percussions qui en résultent. » En principe, cependant, le bélier hydraulique permet d’obtenir des pressions considérables au moyen d’une petite portion d’une chute ordinaire. Je ferai d’abord remarquer que l’on peut atténuer beaucoup !’inconvénient précité, en faisant arriver la colonne liquide en mouvement dans un réservoir d’air d’une assez grande capacité pour amortir le choc, si les choses sont disposées de manière que l’air comprimé refoule ensuite le liquide d’une façon convenable. » Quoi qu’il en soit, je me suis aperçu, en y réfléchissant, que dans toutes