C 3a8 ) supérieure sont libres, et reçoivent chacune un fascicule des parties internes du réseau si complexe du tube périanthique. • > » Revenons aux faisceaux qui se prolongent dans le podogynè. Nous avons vu qu’il y a d’abord cinq faisceaux externes qui finissent par sortir dans les étamines, et qu’il existe, en outre, plus à l’intérieur, un cercle d’environ quinze faisceaux, qui, plus haut, est réduit à douze. Un peu au-dessous de l’ovaire, six de ces douze faisceaux se portent en dedans, et les six autres, alternes avec les précédents, restent plus à l’extérieur. Ce mouvement s’accentue davantage en montant, et, déplus, des fascicules, qui sont attachés par leur base aux faisceaux qui se portent en dedans et aux faisceaux qui se portent en dehors, vont s’interposer à ces faisceaux externes ou pariétaux, de façon que plus haut ces derniers sont reliés par un réseau de petits fascicules. » L’ovaire étant sensiblement trigone, à angles arrondis, un des six gros faisceaux pariétaux correspond à chaque angle et un au milieu de chaque face. Les six faisceaux rentrants se disposent par paires devant les trois faisceaux des faces, où, en s’unissant ainsi deux à deux, ils constituent les trois placentas. » Cet ovaire est surmonté par trois styles, et chacun de ceux-ci est parcouru longitudinalement par un canal qui se prolonge jusqu’au-dessous du stigmate. Un seul faisceau vasculaire accompagne celte cavité longitudinale, et il est situé dans l’épaisseur de la paroi du côté externe du style. Ce faisceau, arrivé dans le renflement terminal stigmatifère, se dilate en lamelle vasculaire qui s’étend obliquement tout autour de la cavité centrale, près du sommet du renflement. La surface stigmatique qui termine ce renflement est formée d’une strate de cellules plus longues que larges, perpendiculaires au disque du stigmate, laquelle strate ferme par en haut la cavité tubuleuse et porte les papilles stigmatiques. » Voyons maintenant s’il est possible d’expliquer cette structure du pistil par l’une des trois opinions qui acceptent des feuilles carpellaires. La plus ancienne, celle qui admet ici trois feuilles soudées côte à côte, et aux bords desquelles seraient les placentas, est tout à fait incapable de rendre compte de la distribution des faisceaux dans ce pistil. En effet, puisque douze faisceaux continuant ceux de l’axe entrent dans la base de l’ovaire, que six se portent en dehors, pour constituer la paroi (trois aux angles et trois aux faces), tandis que les six faisceaux alternes avec les précédents se portent en dedans pour former les placentas, les six faisceaux placentaires étant situés aux bords des feuilles carpellaires, suivant la théorie, vont se placer deux à deux devant les trois faisceaux pariétaux qui sont au