( 326 ) (Glaucium), ou quatre faisceaux (Eschscholtzia) qui ne peuvent être regardés comme la base de quatre feuilles, pour toutes les raisons que j’ai données, et aussi parce que la consistance et la texture de ces fruits sont celles de la tige (i). » Dans le Chelidonium et dans le Macleya, quelque chose d’analogue a lieu à la base du fruit, mais avec beaucoup plus de simplicité. Ce qui reste du système vasculaire de Taxe, au-dessus de l’insertion des étamines, se répartit en quatre faisceaux seulement, qui appartiennent, les deux plus forts aux placentas, les deux plus faibles aux valves, dont ils constituent la nervure médiane. Ces quatre faisceaux, assemblés au sommet, laissent entre eux des intervalles parcourus par un réseau secondaire irrégulier, qui ne rappelle point la nervation pin née d’une feuille, et d’autant moins, dans le Macleya, que ces faisceaux secondaires ou tertiaires ne réunissent pas le plus souvent les placentas à la nervure médiane des valves. Bien évidemment, ici pas plus que dans le Glaucium, Y Eschscholtzia et les Papaver, il ne saurait être question de feuilles carpellaires. » BOTANIQUE. — De la théorie carpellaire d’après le Possiflora Laudoni Atk. ; par M. A. Trècul. » Il y a dans la partie supérieure du pédoncule dix faisceaux disposés circulairement sur les sections transversales. Près de la base de la fleur, ces dix faisceaux se partagent en deux séries concentriques, formées chacune de cinq faisceaux. Les faisceaux de la série intérieure alternent avec ceux de la série externe. Un peu plus haut, les faisceaux de chaque série se divisent latéralement; ceux du cercle interne se partagent ordinairement en trois faisceaux chacun, de manière à donner quatorze, quinze ou seize (î) Il faut bien remarquer que, quoiqu’il y ait une grande différence dans l’insertion des fruits du Glaucium et de l’Eschscholtzia sur le réceptacle, la manière dont se comportent les quatre groupes de faisceaux qui surmontent le réceptacle du Glaucium a la plus grande analogie avec la manière dont se conduisent les quatre faisceaux qui surmontent l’ellipse vasculaire basilaire du fruit de VEschscholtzia : en effet, de même que les faisceaux latéraux que produisent les deux larges faisceaux réniformes, situés aux extrémités du petit axe de l’ellipse de T Eschscholtzia, se portent aux côtés des deux faisceaux isolés aux extrémités du grand axe de cette ellipse, pour constituer avec eux la charpente de valves, de même, dans Je Glaucium, les faisceaux extrêmes des deux grands arcs de faisceaux, situés aux extrémités du petit axe de l’ellipse, se portent sur les deux côtés des deux faisceaux isolés à l’extrémité du grand axe de l’ellipse, pour constituer avec eux aussi la charpente des valves. Seulement, il reste encore sept à huit faisceaux dans chaque placenta du Glaucium^ tandis qu’il n’en reste qu’un dans chaque placenta de VEschscholtzia.