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]aire, et deux plus petits, également opposés, mais alternes avec les gros, et situés aux extrémités du petit axe de la même section transversale. Ces quatre faisceaux, qui s’anastomosent dans le style, laissent entre eux quatre grands espaces occupés par un tissu parenchymateux parcouru par un réseau irrégulier de faisceaux secondaires nullement pinnés, et recouvert en dedans et en dehors par une lame d’épiderme munie de stomates (i). Pour compléter cet aperçu anatomique, il faut dire que les deux plus gros faisceaux verticaux forment les placentas, et que les deux plus petits, qui sont opposés chacun à un lobe stigmatique, constituent les nervures médianes des valves.	*
» Le fruit du Macleya cordaia a une constitution qui ressemble beaucoup à celle du fruit du Chelidonium. Le sommet du pondécule est ordinairement divisé en cinq faisceaux inégaux, qui s’unissent à la base du réceptacle. Plus haut le cercle vasculaire continu, ainsi formé par leur union, s’ouvre pour laisser sortir les six faisceaux, quelquefois huit, qui vont au calice. Puis, la corolle manquant, le corps vasculaire s’arrange de manière à donner un réticule dont les coupes transversales laissent voir de douze à quatorze faisceaux sortant et allant aux étamines. Au sommet du réceptacle, tout le système vasculaire se distribue en quatre faisceaux, comme dans le Chelidonium. Il y en a donc deux gros, opposés l’un à l’autre, qui constituent les placentas, et deux petits, qui s’anastomosent avec les gros dans le style, après avoir traversé le tissu valvaire dans sa longueur. Ici ces deux faisceaux verticaux des valves sont ordinairement isolés du sommet à la base, n’étant point unis avec les fascicules secondaires partis des placentas et répandus dans le parenchyme des valves, de façon que ces faisceaux secondaires et leurs rameaux sont souvent ascendants, et que ces rameaux, quand ils se bifurquent dans le voisinage de la nervure médiane, ont assez fréquemment une branche ascendante et une descendante, qui ne se mettent point, ou seulement rarement, en communication avec cette nervure médiane. Cette disposition des faisceaux, souvent en sens inverse de la direction qu’ils devraient avoir s’ils faisaient partie d’une feuille, est tout à fait contraire à la théorie des feuilles carpellaires. Enfiu, la face interne des valves est revêtue d’un épiderme formé d’assez longues cellules fibreuses,
(i) Lejeune fruit du Glauciumfulviun, quoique ayant une texture très-différente, est aussi pourvu de nombreux stomates sur les deux faces de ses valves. Je crois devoir rappeler qu’en !843 j’ai signalé la présence des stomates sur la cloison du fruit du Cheircinthus Chciri.	.