(3!4) qui sont a la température de l’atmosphère, de les traverser aussi facilement que le permettent les sols sableux ; le sol couvert prend donc plus difficilement la température de l’air que !,autre sol. » On voit donc que le thermomètre électrique qui a servi à l’un de nous pour déterminer la température des parties intérieures des corps organisés peut être employé utilement pour résoudre des questions de Physique terrestre qui intéressent également la végétation. » GÉOLOGIE COMPARÉE. — Note sur des météorites représentant deux chutes inédites qui ont eu lieu en France, l'une à Montlivault (Loir-et-Cher), le 22juillet 1838, l'autre à Beuste (Basses-Pyrénées) en mai 18par M. Daubrée. « Je demande a ! Académie la permission de lui signaler deux chutes de météorites qui ont eu lieu en France et qui cependant étaient restées inédites. L’une de ces météorites est tombée le 22 juillet i838 à Montlivault (Loir-et-Cher) et !’autre à Beuste (Basses-Pyrénées) en mai !85g. » Météorite de Montlivault. — C’est à la libéralité de M. Blondin, pharmacien à Choisy-le-Roi, que le Muséum doit la pierre tombée le :2:2 juillet 1838, dans un champ situé dans le val dit le Cul-de־Foui% sur la commune de Montlivault. Cette localité se trouve sur la rive gauche de la Loire, à 11 kilomètres en amont de Blois. » La chute eut pour témoins les nommés Pierre Foucault père et fils, qui travaillaient dans les champs et dont le récit ne contient d’ailleurs pas autre chose que l’indication de détonations violentes, si habituelles en pareilles circonstances; mais on se l’explique quand on sait qu’au moment de la chute il faisait grand jour. Le ciel était serein, et l’atmosphère parfaitement calme. » La pierre de Montlivault pese 5io grammes; elle est presque entière et offre la forme générale d’un tronc de pyramide triangulaire. )> Cette roche météoritique est caractérisée par sa blancheur et par la finesse de son grain, et ressemble à certains trachytes, tels que la domite. Sur la pâte pierreuse, formée de l’association du péridot avec un minéral pyroxénique, se montrent des grains nombreux et très-petits à éclat métallique, et consistant en fer nickelé et en pyrite magnétique ou pyrrhotine. Parmi les nombreuses météorites du même type, on peut citer celles d’Angers (Maine-et-Loire), 3 juin 1822 ; de Mascombes (Corrèze), 3i janvier 1835 ; d’Aumières (Lozère), 4 juin 1842 ; des Ormes (Yonne), 4 octobre i857; de Dolgowola (Volhynie), 26 juin 1864; de Motta dei Conti (Italie),