( 368 ) aboutissent et que les mouvements des couches intermédiaires soient sans influence. Le terme périodique suivant exige, de plus, que ces courants soient animés d’un mouvement pendulaire assez étonnant, et même, !,oscillation périodique d’une tache n’ayant guère de commun que la forme et le sens avec celle des taches voisines (sauf un facteur sin sX, compris sous les lettres A et B), il n’y aurait pas moyen d’attribuer cette sorte de balancement, d’ailleurs inintelligible, à la couche intérieure d’où naîtraient les éruptions, ou à la couche extérieure d’où viendraient les courants descendants. Quant au dernier terme relatif à la segmentation, dont je n’ai pu assigner la forme faute d’observations horaires, il n’y a vraiment aucun moyen de l’accommoder à des courants verticaux quelconques, et il importe de noter que, si ce terme représente un accident, cet accident a des allures très-nettes et très-régulières pendant le très-petit nombre de jours où J (/) présente des valeurs variables. Il me semble que cette épreuve mécanique n’est guère favorable à ces diverses hypothèses. Il en est encore ainsi si l’on considère l’exactitude avec laquelle mes formules représentent les observations, même pour les taches à très-longue durée; une telle régularité ne se comprendrait nullement avec des courants dont l’origine devrait être prise tout à fait en dehors de la photosphère. » 4° Reste l’hypothèse des tourbillons. Remarquons que ce n’est pas précisément une hypothèse : le troisième terme de la longitude en indique aussi nettement la possibilité sur le Soleil qu’une variation analogue dans les courants voisins l’indiquerait elle-même dans nos cours d’eau ou dans notre atmosphère. )> Et d’abord, les tourbillons étant possibles, même extrêmement probables dans la photosphère, peuvent-ils acquérir parfois des dimensions visibles? Comment en douter quand on voit dans notre si mince atmosphère,.à côté de simples trombes de quelques mètres, des cyclones de 4oo à 5oo milles anglais de diamètre et des mouvements tournants qui voyagent avec des ampleurs de 3oo à 4oo lieues ? » Quelle marche suivront-ils? Ils suivront, sauf quelques lentes oscillations de faible amplitude, les parallèles de la photosphère à cause du terme manquant dans l’expression de la latitude. » Pourront-ils présenter des oscillations elliptiques conformes au quatrième terme? Je le crois sans en avoir encore la démonstration : il suffit qu’il se présente, outre la gyration autour d’un axe à peu près vertical, une faible tendance à tourner autour d’un axe horizontal, tendance qui