(28i) sumer brièvement, renvoyant pour les détails : .1° à mon Etude du magnétisme, publiée en j857 (p. 56 à 64); 2° à ma brochure adressée en i859 à MM. les Membres de la Société Philomathique, pour répondre à des objections qui m’étaient adressées (p. 11); 3״ à mon Mémoire sur les courants induits, inséré dans ma Notice sur l’appareil de édition, p. 374) ; 4° à mes Recherches sur les meilleures conditions de construction des électro-aimants (p. ii7); 5° à mon Exposé des applications de l électricité et à mon Traité de Télégraphie électrique (p. x48 et 161), etc. » En résumé, je disais, dans toutes ces publications, qu un aimant agis-sant sur une armature de fer doux provoque, par suite de son contact avec celle-ci, une action électrostatique tout à fait analogue à celle qui se produit dans un condensateur électrique; que cette action a pour effet de , en grande partie, les polarités magnétiques opposées l’une à l’autre, et de les maintenir indéfiniment développées au point de contact des deux pièces magnétiques, quand bien meme la cause aimantante n existe plus. J ajoutais que, dans ces conditions, la force coercitive tient lieu de l’isolateur dans les condensateurs électriques. » Je xlonnais comme preuves à l’appui de cette manière de voir : » i° Qu’un électro-aimant, mis en contact avec une armature et animé momentanément par un fort courant, maintient cette armature collée contre ses pôles, des mois entiers, des années même, après la disparition delà cause aimantante•, et cette action est tellement caractérisée que j’ai; pu obtenir, dans de pareilles conditions, au bout d’un an, un courant d’induction très-énergique par le détachement brusque d une armature ainsi collée; mais cette action ne se renouvelait pas à la suite d’un second contact; » 3° Qu’un électro-aimant muni d’une armature constituée par un second électro-aimant à fil fin fournit, dans ce dernier, au moment où il s’aimante pour la première fois, un courant induit infiniment plus énergique que quand on l’aimante de nouveau ; mais ce courant induit peut reprendre toute son énergie si, avant de provoquer cette nouvelle aimantation, on a eu soin de détacher préalablement l’un de l’autre les deux ôr cet affaiblissement du courant induit, aux secondes aimantations, ne peut provenir que de la dissimulation du magnétisme au point de jonction des deux pièces; » 3° Qu’un cylindre de fer doux qui, comme on le sait, est attiré à l’intérieur d’une hélice galvanique quand le fil de cette hélice est en cuivre, ne l’est plus du tout quand ce fil est en fer ; et il en est dé même si le canon